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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 07:00
Quels sont vos prénoms et noms ?
Didier Le Fournis et Pascal Gille.

Quel est votre rôle (ou vos rôles) ?

DLF et PG : Régleur de combats

Pouvez-vous décrire en quelques mots votre rôle ?

DLF : Deux compères qui ont initié les acteurs aux combats à la rapière voire à la dague (pour les descriptions des armes parcourir le blog).
Depuis 1988 notre groupe met en place les combats du Son et Lumière de Cormeilles en Parisis, organisé en faveur du CAT La Montagne (et beaucoup d'autres qu'on ne peut citer ici). Nos Maîtres ont été les Maîtres Carliez, Promart, Bouglé, Robott et petit à petit nous avons pris une infime partie de leur connaissance mais nous toujours ressortis enrichis de leurs interventions.
Après nous avoir fait jouer des rôles d'ombres combattantes, des maîtres d'armes l'un boiteux l'autre aveugle, nous voici assistants du Favier Théâtre pour mettre en place les combats, duels et autres ferraillages à la poêle.

PG : Nous nous sommes appuyé sur un duel écrit par Maître Carliez. C’est un clin d’œil auquel je tenais, Maître Carliez a réglé pour sa part la plupart des duels des films français du Bossu (avec Jean Marais avec qui il a beaucoup travaillé) jusqu’à la fille de d’Artagnan (avec Sophie Marceau). Ce dernier film imagine les mousquetaires plus âgés, et a une truculence proche de celle de Marc (Favier).

Quelles sont les difficultés que vous avez ressenties ou avez toujours ?

DLF : Synchroniser les répétitions pour avoir pour répéter les différents duels. Alors que les adversaires de d'Artagnan ont beaucoup répéter en son absence, il doit maintenant donner la réplique à chacun d'entre eux. (Je ne suis pas mécontent de ne pas en faire partie ! ! !

PG : Et une fois que chaque bretteur connaissait sa chorégraphie, il était nécessaire de le guider un peu dans ses états de combattants. Marc a défini précisément la psychologie de chacun. Jussac qui est un combattant fin et froid, utilise plutôt des coups d’estoc (de pointes).
De Wardes est porteur d’une noblesse anglaise, il doit se tenir droit. D’Artagnan (Patrice) n’a pas beaucoup besoin de nous. Il est bondissant comme un jeune gascon. Ses coups sont peu académiques, mais bien maîtrisés.
Nous nous sommes particulièrement concentrés sur la sécurité. Notre activité n’est nullement dangereuse pour les combattants comme pour les personnes qui les accompagnent si elle s’accompagne de rigueur. Chacun combattant a fait preuve d’une grande disponibilité et d’un grand sérieux. Reste à voir le résultat sur scène.


Quel (s) plaisir (s) prenez-vous à participer aux 3 mousquetaires ?

DLF : Nous avons un plaisir immense à transmettre cette infinitésimale connaissance acquise auprès de nos Grand Maîtres. Voir des gens qui n'ont jamais tenu une épée, une dague, une rapière prendre confiance en cette arme, la manipuler avec précaution pour la sécurité mais avec vigueur pour impressionner son adversaire et faire sentir au spectateur que c'est bien un combat de mousquetaires qui se déroule et que le vainqueur aura la vie de son adversaire à sa merci relève d'une magie indescriptible.

PG :  La rapière ou l’épée sont les prolongements de la personne. Les anciens maîtres parlent de conversation entre les armes des combattants. Et nous adorons discuter (Rire). Il est toujours très plaisant de sentir le public réagir à nos créations. Nous espérons à chaque fois avoir permis un instant de plaisir, de rêve.
    L’escrime est bien sûr une passion, mais c’est surtout un moyen de rencontrer d’autres passionnés. Quel plaisir de montrer quelques passes aux danseuses de Virginie et de Lydie. D’écouter les guitares de Jean Michel, de travailler avec des acteurs de l’autre coté du Miroir, de Jeune Pousse et d’échanger un café avec tous.
    Enfin, nous avons approfondi la dimension historique. Et pour la plupart nous avons un petit rêve qui aurait été d’être un mousquetaire de Dumas. Je crois que Marc l’a bien sentie lorsqu’il nous a parlé la première fois de cette pièce qu’il avait monté à Villers Cotteret. Marc est un fin bretteur. Ses attaques sont envoyées discrètement mais finissent toujours par touchées.

Un point que vous voulez ajouter ?
DLF : C'est quand le prochain spectacle?

PG : Sans dévoiler l’intrigue (rire), le premier combat (avec D’Artagnan et Jussac) se déroule avec des armes peu nobles, le dernier combat d’Athos (avec Milady) se termine par la victoire d’une arme peu prisée des escrimeurs. C’est deux contre-pied (terme d’escrime ?) sont symbolique de notre vision de notre art. Ils correspondent bien à notre philosophie « Du Rire Aux Lames ».

Et le dernier point à rajouter : Merci à tous, Et particulièrement à ...








... Nicolas qui aurait du participer à notre interview mais il est souvent en retard (et seulement pour cela) pour répondre à ses  mails…
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  • : C'est le blog de la troupe Du Rire aux Lames du club d'escrime de Cormeilles en Parisis
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