24 novembre 2007
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Notre journaliste overblog, vient de découvrir le discours du Président Sarkyal prononcé au Panthéon le 30 novembre 2102.
Anne de Breuil
Avec vous, c'est l'enfance, ses heures de lecture savourées en secret, l'émotion, la passion, l'aventure, le panache qui entrent au Panthéon.
Avec vous, nous avons été une femme engagée, chevauchant les routes de France, parcourant les champs de bataille, visitant palais et forteresses. Avec vous, nous avons emprunté, un flambeau à la main, couloirs obscurs, passages dérobés, souterrains. Avec vous, nous avons rêvé. Et avec vous, nous rêvons encore.
Nous connaissons peu votre enfance, mais votre premier fait d’armes a été votre engagement pour les plus démunis. Telle mère Thérésa, vous avez choisi d’accompagner un homme pieu afin de secourir les pauvres du Berry. Vous habitiez un petit bourg, quand prête à tous les sacrifices vous avez décidé d’épouser un homme riche afin d’obtenir les moyens de vaincre la misère.
Et c’est lors d’une chasse que vous avez eu votre deuxième credo, protéger les animaux. Alors que votre mari allait tuer un cerf, vous avez simulé une chute de cheval afin de détourner son attention. Face à votre l’évanouissement feint, votre époux décida de vous relever grâce à une corde qu’il avait attachée à un arbre. Maladroitement, il avait passé la corde à votre cou ce qui faillit vous étouffer. Voyant les conséquences de cet acte, votre époux parti chercher du secours. Vous êtes le Nicolas HULOT du XVIIe siècle.
Modeste, vous n’avez jamais révélé la façon dont vous avez survécu. De même vous ne vous êtes jamais plainte du temps qu’à mis votre mari à trouver des secours. Mais il est certain que cet événement vous a permis de réfléchir et prendre le troisième engagement de votre vie : l’Europe.
En pleine guerre Européenne, vous avez décidé d’enfanter avec un Anglais, afin de montrer que les frontières ne peuvent pas séparer les hommes et les femmes. Vous êtes le SCHUMANN du XVIIe siècle.
Mais le père de votre enfant tomba malade. Et malgré toutes vos recherches en pharmacopée, vous n’avez pas réussit à le guérir. Mais aujourd’hui nous devons vous remercier en tant que bienfaitrice de l’Humanité, le cyanure vous doit tout.
Recherches que vous avez appliquée pour sauver Constance Bonacieux. Comment ne pas pleurer d’admiration devant la femme que vous étiez, prête à braver les doutes scientifiques d’un couvent, pour tenter de sauver une femme faible ? Vous êtes le PASTEUR du XVIIe siècle.
Nous ne pouvons pas taire votre capacité à soutenir le morale des combattants qu’étaient les mousquetaires. Vous êtes la Marlène Diétrich du XVIIe siècle.
Enfin votre dernier combat, a été de dénoncer la peine de mort. Tel Jésus, vous avez provoqué un jugement qui montrait l’ignominie des jugements funestes des humains. Vous avez inspiré BADINTER.
Aujourd’hui vous êtes un exemple pour les femmes modernes. Toutes les grandes actrices ont interprété votre rôle, et en particulier la grande Julie, le Gala.. le Gale, le Galadec. Tous les grands metteurs en scène, tous les grands réalisateurs ont rêvé de faire perdurer votre mythe comme l’a fait en son temps Marc Favier. Rejoignez donc au Panthéon, l’homme qui a révélé votre existence dans son célèbre roman, Milady ou la vertu, roman qu’une erreur d’imprimerie a été jusqu’à une période récente nommé 3 mousquetaires. La providence aurait-elle voulu protéger votre modestie en gommant jusqu’à votre nom dans le titre ?
La République, aujourd'hui, ne se contente pas de rendre les honneurs au génie d’Anne de Breuil. Elle répare une injustice. Cette injustice qui a marqué Milady dès l'enfance, comme elle marquait déjà au fer la peau de ses ancêtres femme.
Anne de Breuil
Avec vous, c'est l'enfance, ses heures de lecture savourées en secret, l'émotion, la passion, l'aventure, le panache qui entrent au Panthéon.

Avec vous, nous avons été une femme engagée, chevauchant les routes de France, parcourant les champs de bataille, visitant palais et forteresses. Avec vous, nous avons emprunté, un flambeau à la main, couloirs obscurs, passages dérobés, souterrains. Avec vous, nous avons rêvé. Et avec vous, nous rêvons encore.
Nous connaissons peu votre enfance, mais votre premier fait d’armes a été votre engagement pour les plus démunis. Telle mère Thérésa, vous avez choisi d’accompagner un homme pieu afin de secourir les pauvres du Berry. Vous habitiez un petit bourg, quand prête à tous les sacrifices vous avez décidé d’épouser un homme riche afin d’obtenir les moyens de vaincre la misère.
Et c’est lors d’une chasse que vous avez eu votre deuxième credo, protéger les animaux. Alors que votre mari allait tuer un cerf, vous avez simulé une chute de cheval afin de détourner son attention. Face à votre l’évanouissement feint, votre époux décida de vous relever grâce à une corde qu’il avait attachée à un arbre. Maladroitement, il avait passé la corde à votre cou ce qui faillit vous étouffer. Voyant les conséquences de cet acte, votre époux parti chercher du secours. Vous êtes le Nicolas HULOT du XVIIe siècle.
Modeste, vous n’avez jamais révélé la façon dont vous avez survécu. De même vous ne vous êtes jamais plainte du temps qu’à mis votre mari à trouver des secours. Mais il est certain que cet événement vous a permis de réfléchir et prendre le troisième engagement de votre vie : l’Europe.
En pleine guerre Européenne, vous avez décidé d’enfanter avec un Anglais, afin de montrer que les frontières ne peuvent pas séparer les hommes et les femmes. Vous êtes le SCHUMANN du XVIIe siècle.
Mais le père de votre enfant tomba malade. Et malgré toutes vos recherches en pharmacopée, vous n’avez pas réussit à le guérir. Mais aujourd’hui nous devons vous remercier en tant que bienfaitrice de l’Humanité, le cyanure vous doit tout.
Recherches que vous avez appliquée pour sauver Constance Bonacieux. Comment ne pas pleurer d’admiration devant la femme que vous étiez, prête à braver les doutes scientifiques d’un couvent, pour tenter de sauver une femme faible ? Vous êtes le PASTEUR du XVIIe siècle.
Nous ne pouvons pas taire votre capacité à soutenir le morale des combattants qu’étaient les mousquetaires. Vous êtes la Marlène Diétrich du XVIIe siècle.
Enfin votre dernier combat, a été de dénoncer la peine de mort. Tel Jésus, vous avez provoqué un jugement qui montrait l’ignominie des jugements funestes des humains. Vous avez inspiré BADINTER.
Aujourd’hui vous êtes un exemple pour les femmes modernes. Toutes les grandes actrices ont interprété votre rôle, et en particulier la grande Julie, le Gala.. le Gale, le Galadec. Tous les grands metteurs en scène, tous les grands réalisateurs ont rêvé de faire perdurer votre mythe comme l’a fait en son temps Marc Favier. Rejoignez donc au Panthéon, l’homme qui a révélé votre existence dans son célèbre roman, Milady ou la vertu, roman qu’une erreur d’imprimerie a été jusqu’à une période récente nommé 3 mousquetaires. La providence aurait-elle voulu protéger votre modestie en gommant jusqu’à votre nom dans le titre ?
La République, aujourd'hui, ne se contente pas de rendre les honneurs au génie d’Anne de Breuil. Elle répare une injustice. Cette injustice qui a marqué Milady dès l'enfance, comme elle marquait déjà au fer la peau de ses ancêtres femme.