16 avril 2008
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Les lourdes armures qui tendaient à disparaître permirent d'alléger le mousquet et de supprimer la fourquine. Les armes à rouet furent peu à peu remplacées par les armes à silex dont toute la
cavalerie fut pourvue des 1678. La platine à rouet disparut complètement vers 1700.
La première platine à silex, dite "à la
miquelet" fut inventée en Espagne vers la fin du XVIe siècle. Un perfectionnement se fit en France et en Italie par l'adoption de la platine à Silex. Elle donna naissance au fusil qui s'épaulait,
permettant ainsi plus de précision que les armes à feu précédentes dont on appuyait la crosse sur la poitrine.
En Allemagne, toutefois, le mousquet à fourquine subsista jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Les progrès de l'arme à feu firent diminuer le nombre des piquiers, qui disparurent complètement avec
l'invention de la baïonnette. La baïonnette fut, dit-on, inventée à Bayonne vers 1674. Or dès 1642, les soldats français avaient la baïonnette à manche et les Hollandais l'adoptaient dès 1647.
Cette arme semblerait plutôt tirer son nom du roman baymata, petit fourreau. Le contenant aurait donné son nom au contenu. Il est remarquable d'ailleurs, que les premiers fourreaux de baïonnette étaient en cuir admirablement travaillé. Lors de sa campagne en Flandre, en 1642, M. de Puységur, cita les baïonnettes longues d'un pied dont étaient armés ses soldats et dont les manches pouvaient être introduits dans le canon du fusil. La lame des ces armes était en forme de Hallebarde effilée et tranchante des deux cotés.
Source : toujours le livre prêté par William (le costume et les armes des soldats de tous les temps)

Cette arme semblerait plutôt tirer son nom du roman baymata, petit fourreau. Le contenant aurait donné son nom au contenu. Il est remarquable d'ailleurs, que les premiers fourreaux de baïonnette étaient en cuir admirablement travaillé. Lors de sa campagne en Flandre, en 1642, M. de Puységur, cita les baïonnettes longues d'un pied dont étaient armés ses soldats et dont les manches pouvaient être introduits dans le canon du fusil. La lame des ces armes était en forme de Hallebarde effilée et tranchante des deux cotés.
Source : toujours le livre prêté par William (le costume et les armes des soldats de tous les temps)