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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 07:14
    Parallèlement à l'adoption de l'uniforme, l'armement devint l'objet de strictes réglementations fixant la longueur des
épées, des pique ainsi que le calibre des armes à feu.  L'artillerie au début du XVIIe siècle comprenait encore un grand nombre de calibres, d'où des difficultés dans les approvisionnements et complications dans le matériel.
    Les espagnols réduisirent leurs calibres à quatre. Leur plus grosse pièce pesait plus de trois tonnes pour un boulet de quarante livres, et la plus petite pièce, mille cent kilos, lançait un boulet de 5 livres. pour le transport, on les transférait sir des affuts spéciaux, plus légers, nécessitant toutefois jusqu'à vingt-quatre chevaux. Des chariots de campagne, généralemet réquisitionnés, suivant l'artillerie, portant poudre et boulets.
    Avant de charger sa pièce, l'artilleur l'inspectait minutieusement, vérifiant si une usure excessive ne risquait pas de la faire éclater. Il la nettoyait alors à sec, l'écouvillon, puis introduisait la poudre au fond de l'âme à l'aide de la lanterne, sorte de cuiller montée au bout d'un manche, et la tassait avec un bouchon de paille à l'aide de son refouloir.
    L'artilleur nettoyait avec l'écouvillon l'âme du canon pour en retirer les particules de poudre, puis enfonçait le boulet bien essuyé et garni d'étoupe. Il amorçait alors sa pièce avec de la poudre fine à laquelle, pour tirer, il n'avait plus qu'à porter mèche fixée à un boutefou.
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