23 avril 2008
3
23
/04
/avril
/2008
06:46
Le duel d'artillerie.
La canonnade durait jus'quà ce qu'un des adversaires soit écrasé ou faiblisse,
ce qui prenait plusieurs heures. Une fois ce résultat acquis, ce qui constituait - on s'en doute - un précieux avantage, tant tactique que moral, les troupes engageaient l'offensive en lignes
très étendues, devant s'arrêter souvent pour se réformer et s'aligner suivant les accidents de terrain ou les pertes dues au tir adverse. Cette marche en avant, quoique lente, était tant bien que
mal suivie par l'artillerie qui devait s'efforcer d'appuyer l'attaque par son tir, mais généralement seule une petite partie des canons parvenait à suivre le mouvement. Les troupes arrivaient
pratiquement sans soutien devant les positions adverses, à bonne portée des artilleurs ennemisqui, tirant alors à la mitraille, leur infligeaient de lourdes pertes. Il fallait l'arrivée de
l'artillerie attaquante pour rétablir la situation.
L'avantage était dont nettement à la défensive et l'on comprend parfaitement que les généraux de cette époque aient choisi le plus souvent le duel d'artillerie pour mener à bien leurs actions.
En tableau, la bataille de Besançon : Louis XIV au siège de Besançon en 1674, Adam-François Van der Meulen. Besançon, musée du Temps©Ville de Besançon
La canonnade durait jus'quà ce qu'un des adversaires soit écrasé ou faiblisse,
L'avantage était dont nettement à la défensive et l'on comprend parfaitement que les généraux de cette époque aient choisi le plus souvent le duel d'artillerie pour mener à bien leurs actions.
En tableau, la bataille de Besançon : Louis XIV au siège de Besançon en 1674, Adam-François Van der Meulen. Besançon, musée du Temps©Ville de Besançon