26 novembre 2008
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Il s'agit d'une période riche d'évolutions techniques et d'apports extérieurs liés à trois siècles d'invasions. 
Aux 5e et 6e siècles, Francs, Wisigoths, Lombards, Alamans ou Burgondes ont au moins un point commun : ils utilisent tous le SCRAMASAXE comme arme de base : une épée large et courte (35 à 70 cm), ce qui lui confére à la fois une redoutable maniabilité, et une meilleure résistance à la torsion ; son nom serait issu du langage teuton faisant office de langage commun aux envahisseurs : " scriman " = combattant / " sachs " = couteau.
Grâce aux sites découverts à Manneville (14), Envermeu ou Neufchatel (76), on sait que les Francs décoraient leurs scramasaxes avec la technique de l'émail cloisonné, déjà utilisée par les romains. Les Wisigoths, qui souscrivaient également à cette technique, avaient créé la TROUSSE de CEINTURE, avec 2 couteaux d'une vingtaine de cm, parfois des ciseaux, des peignes d'os, des aiguilles, une bourse . . . Les Lombards associaient à leur épée un coutelas plus court et à lame plus large. Les Alamans, eux, utilisaient de nombreux couteaux d'accompagnement, de formes et styles variés . Parallèlement, les Burgondes créaient les TROUSSES de COUTEAUX, dont l'usage fut rapidement adapté à la vie domestique, pour une utilisation par les cuisiniers à demeure ; mais leur innovation majeure demeure la fabrication de longs coutelas à manches creux, en " douille carrée " ; ce qui permettait de les emmancher, en créant une lance-coutelas . Cette arme sera omniprésente dans les conflits du moyen-âge ; et si la baïonnette n'en est pas directement issue, la lance de chasse démontable actuelle doit beaucoup à cette aïeule . .

Aux 5e et 6e siècles, Francs, Wisigoths, Lombards, Alamans ou Burgondes ont au moins un point commun : ils utilisent tous le SCRAMASAXE comme arme de base : une épée large et courte (35 à 70 cm), ce qui lui confére à la fois une redoutable maniabilité, et une meilleure résistance à la torsion ; son nom serait issu du langage teuton faisant office de langage commun aux envahisseurs : " scriman " = combattant / " sachs " = couteau.
Grâce aux sites découverts à Manneville (14), Envermeu ou Neufchatel (76), on sait que les Francs décoraient leurs scramasaxes avec la technique de l'émail cloisonné, déjà utilisée par les romains. Les Wisigoths, qui souscrivaient également à cette technique, avaient créé la TROUSSE de CEINTURE, avec 2 couteaux d'une vingtaine de cm, parfois des ciseaux, des peignes d'os, des aiguilles, une bourse . . . Les Lombards associaient à leur épée un coutelas plus court et à lame plus large. Les Alamans, eux, utilisaient de nombreux couteaux d'accompagnement, de formes et styles variés . Parallèlement, les Burgondes créaient les TROUSSES de COUTEAUX, dont l'usage fut rapidement adapté à la vie domestique, pour une utilisation par les cuisiniers à demeure ; mais leur innovation majeure demeure la fabrication de longs coutelas à manches creux, en " douille carrée " ; ce qui permettait de les emmancher, en créant une lance-coutelas . Cette arme sera omniprésente dans les conflits du moyen-âge ; et si la baïonnette n'en est pas directement issue, la lance de chasse démontable actuelle doit beaucoup à cette aïeule . .