28 janvier 2009
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Ah ! Commandant! Que vous êtes cruel!
Je ne sais combien de temps je vais pleurer la disparition d'Emile 009. Un an au
moins. Mais cette douleur est la mienne, et peu m'importe que vous la
considériez ou non. Qu'elle soit l'objet de moqueries dans vos bureaux si mal
fréquentés; soit! Mais que vous y salissiez la vie d'Emile; voilà qui est lâche!
Et nul doute que ces immondices que vous déversez sur son corps encore chaud,
trouveront vite place en première de couverture du "journal officiel des agents
officieux". Pulvérisez ma réputation Commandant ! si cela vous fait plaisir,
moi, plus rien ne m fait mal. Mais pour Emile, rétablissez la vérité. Il le
mérite.
Cet argent qu'il a gagnez n'a pas été dilapidé en pacotilles et fanfreluches.
Non, le cercle restreint et secret de nos amis le savent bien. Je souhaitais
partager avec Emile sa passion du dressage animal. Et pour ce faire, il m'avait
trouvé un adorable bébé veau. En plus de me faire plaisir, il sauvait la vie de
l'animal, orphelin de sa mère et condamné à mourir sans nourriture. Je lui
donnai le biberon ; nous l'appelâmes : Prospère. Dès lors, nos amis
s'inquiétèrent de ne plus me voir à nos dîners secrets. Craignant que je ne me
cache pour tenir secrète une douleur inavouable, ils questionnèrent mon cher et
tendre. Et d'Emile, fier de raconter mon histoire avec Prospère qui justifiait
mes absences, il reste cette phrase de conclusion ; phrase célèbre chez les
meilleurs des agents secrets: " Prospère y tète, Anne est heureuse".
Qu'on se le tienne pour dit.
Anne, soit l'Adjudant Tifrice
Je ne sais combien de temps je vais pleurer la disparition d'Emile 009. Un an au
moins. Mais cette douleur est la mienne, et peu m'importe que vous la
considériez ou non. Qu'elle soit l'objet de moqueries dans vos bureaux si mal
fréquentés; soit! Mais que vous y salissiez la vie d'Emile; voilà qui est lâche!
Et nul doute que ces immondices que vous déversez sur son corps encore chaud,
trouveront vite place en première de couverture du "journal officiel des agents
officieux". Pulvérisez ma réputation Commandant ! si cela vous fait plaisir,
moi, plus rien ne m fait mal. Mais pour Emile, rétablissez la vérité. Il le
mérite.
Cet argent qu'il a gagnez n'a pas été dilapidé en pacotilles et fanfreluches.
Non, le cercle restreint et secret de nos amis le savent bien. Je souhaitais
partager avec Emile sa passion du dressage animal. Et pour ce faire, il m'avait
trouvé un adorable bébé veau. En plus de me faire plaisir, il sauvait la vie de
l'animal, orphelin de sa mère et condamné à mourir sans nourriture. Je lui
donnai le biberon ; nous l'appelâmes : Prospère. Dès lors, nos amis
s'inquiétèrent de ne plus me voir à nos dîners secrets. Craignant que je ne me
cache pour tenir secrète une douleur inavouable, ils questionnèrent mon cher et
tendre. Et d'Emile, fier de raconter mon histoire avec Prospère qui justifiait
mes absences, il reste cette phrase de conclusion ; phrase célèbre chez les
meilleurs des agents secrets: " Prospère y tète, Anne est heureuse".
Qu'on se le tienne pour dit.
Anne, soit l'Adjudant Tifrice