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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 06:03
Pour la noblesse, l'honneur implique non seulement une conduite de courage mai également une affirmation et une conscience de l'intégrité des personnes telles que le mensonge est considéré comme impossible. Mentir alors que l'on se trouve au sommet de la pyramide sociale, que l'on ne doit redouter de personne, et que, selon la théorie des humeurs, l'on possède un corps mieux trempé que celui des autres, ne saurait être un option acceptable. Dans ce cadre le duel permet de distinguer publiquement qui est noble de qui ne l'est pas : la violence publique est chargée de démonter par une ordalie que celui des adversaires restant en fin de combat demeure dépositaire d'une parole vraie tandis que l'autre se voit refuser toute espèce de dignité liée à son état.

en image : une ordalie l'épreuve du feu.
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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 06:47
Le gentilhomme véritable, celui qui fréquente la cour, doit se tenir au fait des ultimes apprentissages car il doit toujours pouvoir faire face à l'éventualité d'un duel. Balthazar Castiglione le rappelle en insistant dans son traité du courtisan sur l'importance de la maitrise de toutes armes et notamment d'épée civiles en raison du fait que, dans bien des cas, on se bat avec ce qu'on a sous la main. Être habile à l'épée relève selon lui de la simple prudence. Si le phénomène du duel était répandu dans les cours italiennes, François Billaçois a démontré que les nobles français le goûtaient plus que tous les autres européens. Il y jouaient leur honneur et leur identité.
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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 06:01
L'escrime savante fait figure de référence pour les nobles. Elle considère que les usages populaires de l'épée comme fautifs et les simples soldats n' y accèdent pas. La vraie façon de distancer les roturiers consiste en effet à fréquenter des salles d'armes privées pour apprendre la botte ultime. De par sa qualité, le gentilhomme se doit d'être le meilleur escrimeur que le roturier. Brantome se moque à ce propos des excès auxquels ils assistent en Italie, et évoque ces tireurs d'armes qui
"jamais ne permettoient que, donnans leçon à leur disciple pour ce faict, ame vivante entrast dans la salle ou chambre où ils estoient ; ains visitaient par tout ; et soubs les licts, voire à adviser si à la muraille il n'y avait aucune fandace ou trou dont ils puissent este apperçus, car ils estoient curieux de la vie et de l'honneur de leurs diciples combattants".

Brantome discours sur les duels.
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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 00:01
quel est la poids d'un fleuret ? et ses dimensions ?
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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 06:34
Autrefois, en France, toutes les communautés se choississaient un chef qu'on appelait roi. Les mendiants eux mêmes en nommaient un, qu'ils baptisaient Pétaud, du latin peto : "je demande". Ce roi Pétaud n'avait, on s'en doute, pas la moindre autorité.
C'est pourquoi on appelle "cour du roi Pétaud", ou plus vulgairement "pétaudière", un lieu au chacun veut commander et où, par conséquent, règne la plus grande confusion.

Oui je sors de chez vous fort mal édifiée :
Dans toutes mes leçons je suis contrariée ;
On n'y respecte rien, chacun y parle haut,
Et c'est tout justement la cour du roi Pétaud.

Molière, Tartuffe.

Heureusement que nous pratiquons l'escrime dans une salle et non dans une cour.

Image : Une réception à la cour du roi Pétaud. - Caricature d'Honoré Daumier, dans La Caricature, 25 août 1832

Source du texte : Trésors des expressions françaises, ed BELIN
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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 06:32
Une BD du vendredi à lire si vous ne connaissez pas cette série.

Au bon temps du Roi Henri, l'étonnant destin d'Ariane de Troïl... Une jeune femme de caractère qu'un destin farceur incite à se parer des atours de L'Epervier, le justicier masqué... A la manière d'un Dumas, Cothias dénoue les fils d'une tragédie où se croisent personnages connus et héros de fiction nés de son imagination volcanique. Juillard signe une mise en scène où l'élégance et la beauté s'expriment ouvertement. Un chef-d'oeuvre romanesque incontournable qui est depuis et à juste titre devenu un des plus grands classiques de la bande dessinée.
Le Cycle des 7 Vies est une des constructions les plus impressionnantes de la bande dessinée française, une véritable " Comédie Humaine " au siècle d'Henri IV et de Louis XIII.
" A l'origine, les 7 vies devaient se composer de 7 albums, tout simplement. En débutant ce cycle, je n'imaginais pas la richesse de l'époque que j'allais traiter. Les différentes séries venues se greffer sur le tronc principal se sont imposées à moi d'une manière imprévisible, au coup par coup." (Cothias)
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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 06:20
L'ambiguité apparut très rapidement. L'on n'arrivait guère à décider si la compétence des armes provenait d'une vertu de la race, ou s'il fallait travailler pour faire naître, pour améliorer cette compétence. Il va de soit que chacun s'entraînait dès son plus jeune âge. Bayard par exemple, fut page à treize ans, mais le débat entre la valeur et le pedigree, entre la "fausse dextérité" et la "vraie dextérité" comme disait le maître espagnol Carranza, s'exacerbait au rythme de l'intérêt croissant de la cour pour la nouvelle science des armes. Dans les hymnes de Ronsard, un de ses élèves, un certain Amadis Jamyn, loue en sonnet Henri II pour "cet art des feintes qui paraissait à l'ancienne noblesse un subterfuge "indigne d'elle" et félicite le maître d'armes Saint-Didier (ça ne s'invente pas).
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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 06:31
Pourtant, il faudrait nuancer en remarquant qu'à la fin du XVIe siècle l'image de l'aristocrate-guerrier relève déjà en partie du mythe. Les aristocrates tendent en effet, par goût de la paix, de leurs occupations et de leurs honneurs autant que pour des raisons financières, à déserter les champs de bataille qui deviennent une affaire d'entrepreneurs de guerre et de soldats de métier. Les nobles n'en continuent pas moins de révérer une religion chevalresque décalée par rapport à leurs pratiques réelles dans laquelle l'épée joue un rôle central. Tout noble était autorisé à penser que coulait en lui le sang de plusieurs générations de guerriers. Porter les armes, se battre en duel, devenaient la marque de cet héritage.

En photo, la garde d'une épée XVI
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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 06:24
Didier part en formation à Saint Raphael pour passer un BP JEPS en ajoutant une specialité escrime. Cette formation d'un an va l'éloigner en semaine. Didier retrouve son éloignement partiel. Nous nous adapterons comme nous l'avons fait lors des saisons où Didier travaillait à Nice.

Bonne formation Didier.
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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 06:12
l'entrainement reprend pour l'escrime de spectacle. Les horaires ont un peu changé. Le cours adapté commence le vendredi à 19h45 jusqu'à 20h45. Il est réservé à Odette, Joel et Philippe. Il est aussi prévu pour accueillir les débutants.
Le vendredi à 20h45 commence le cours confirmé. Il commence par une heure de technique, puis par une heure de travail des duo ou autres...

De l'escrime adaptée à Art'isme en photo

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