28 juin 2008
6
28
/06
/juin
/2008
00:03
Ingres n'était pas violoniste mais peintre du XIX siècle. En plus de la peinture, il s'exerçait au
violon, auquel il atteint un niveau très correct. Mais toute sa vie, le peintre talentueux,
regretta de ne pas être reconnu comme musicien.
Cette expression est devenue synonyme aujourd'hui d'une passion qui peut devenir dévorante...
Du Rire Aux Lames
-
dans
histoire de l'escrime
27 juin 2008
5
27
/06
/juin
/2008
06:49
Hans Talhofer évoque le terme "porte de fer" (Izni Port) pour rendre compte des gardes défensives les plus efficaces.
Les notions d'engagement (binden), les techniques
d'évitement et de combat rapproché (krieg) sont également enregistrées pour la première fois en terre d'empire.
Ces codifications ont été transmise ensuite en France. Mais il ne faut pas oublier qu'en même temps qu'en Allemagne, appaissaient les premiers traités, des traités italiens apparaissent. Est-ce une
implantation des traités Allemands en Italie ?
Du Rire Aux Lames
-
dans
histoire de l'escrime
26 juin 2008
4
26
/06
/juin
/2008
06:46
Les premiers traités semblent être nés dans les salles allemandes. Les textes des maîtres d'armes impériaux,
Johannes Liechtenhauser (1389), son commentateur du XVe siècle, Sigmund Ringeck (1440), le
souabe Hans Talhoffer (1482) font preuve d'une grande inventivité et utilisent une grande diversité de vocabulaires.
Ces registres recensent des coups de taille ascendants et descendants, revers, et estocs divers. Selon la distance de l'ennemi, les maitres recommandent de choisir entre trois merveilles, base de
l'enseignement germanique :
- l'estoc pour la longue portée,
- le coup destiné à couper l'ennemi en deux pour la portée moyenne et
- le coup de taille simple quand l'adversaire est trop proche.
Les auteurs classent généralement les mouvements de l'épée en fonction des directions des autres : Oberlau pour les coups vers le bas en diagonale ou verticaux, unterbau pour les coups vers le
haut, Zwerchau ou Mittelhau pour les coups horizontaux de la gauche vers la droite ou de la droite vers la gauche. Le Zerbhau désigne en outre les coups en diagonale et le Scheitelbau les coups
verticaux. Pour rendre encore plus complexe ce lexique les coups changent de nom selon qu'on les porte à telle ou telle partie du corps, selon qu'on les porte avec plus ou moins de force, ou selon
le tranchant qui frappe.
Du Rire Aux Lames
-
dans
histoire de l'escrime
25 juin 2008
3
25
/06
/juin
/2008
06:11
Revenons à notre activité avec le plaisir de penser à autre chose. Le maniement de l'épée médiévale nécessitait un
entraînement quotidien dont résultat
permettait l'escrime décrite dans les traîtés. Le travail de l'escrimeur médiéval permettait également d'éviter les coups, tâche difficile vu le poids de l'armement et son encombrement. L'une
des solutions est de réduire la mesure, c'est-à-dire de se rapprocher de l'adversaire afin de l'empêcher de frapper avec du recul.
Il semble que le combattant se rendait à la guerre avec tout son armement, mais qu'il s'entraînait en chemise, équipement développé pour permettre de s'exercer sans trop de fatigue. C'est aussi
notre pratique et en réalité cela ne pose pas trop de problème.
Du Rire Aux Lames
-
dans
histoire de l'escrime
24 juin 2008
2
24
/06
/juin
/2008
23:57
Vous êtes de plus en plus nombreux à lire ce blog, merci de votre confiance. N'hésitez pas à nous faire connaître, nous n'avons rien à y gagner. CE blog est sans pub.
Du Rire Aux Lames
24 juin 2008
2
24
/06
/juin
/2008
00:00
Je viens d'apprendre que certains d'entre nous (de la section escrime) venaient de créer avec d'autres (anciens) un collectif "la fleur de Lys 95" d'escrimeurs de spectacle. Je souhaite
longue vie à ce collectif que je crois mené par la passion de l'escrime, cette activité ancestrale qui a si souvent conduit à savoir que manier l'épée implique le respect de l'autre.
C'est ce respect désintéressé qui guide la troupe du Rire Aux Lames et qui la conduira toujours à faire tout pour que des évènements au profit "d'autres Hommes" soient des réussites. Notre troupe a
toujours été d'accord pour se faire accompagner de toutes les volontés. Et je désire plus que tout que ses volontés se retrouvent dans le son et lumière de la montagne aux sept sources. Ces
aventures humaines ne peuvent exister que si chacun accepte l'autre comme il est.
Et c'est ce que fera Du Rire Aux Lames et permettant à tous de faire des combats en fonction des couples déjà établis ou établis par ailleurs. Et comme d'habitude, je sais qu'il y en aura qui
feront quelques sacrifices afin de permettre au plus grand nombre de se faire plaisir. Mais est-ce réellement un sacrifice lorsque le résultat est un tel spectacle au profit d'autres qui en ont
besoin ?
Il est parfois difficile d'avoir des convictions, mais j'ai toujours souhaité que notre troupe n'ait pas de chef pour qu'on puisse dire de chacun :
"Ne le plaignez pas trop : il a vécu sans pactes,
Libre dans sa pensée autant que dans ses actes."
(...)
Et que chacun de ses membres ne puisse pas trop se dire :
"- Voyez-vous, lorsqu'on a trop réussi sa vie,
On sent, - n'ayant rien, mon Dieu, de vraiment mal !
Mille petits dégoûts de soi, dont le total
Ne fait pas un remords, mais une gêne obscure"
Pascal (je signe ce message, ce qui est rare sur ce blog, afin qu' il n'engage que moi)
Du Rire Aux Lames
23 juin 2008
1
23
/06
/juin
/2008
07:22
Les premiers professeurs d'escrime ne sont pas des professionnels. Ils exercent dans des cours d'auberge. Ce sont
d'anciens soldats, des geoliers. Ils enseignent aussi dans des fêtes de village à l'occasion
de démonstration, de défi. Seuls quelques maîtres ont le droit de tenir une salle d'armes. Ils luttent contre cette concurrence déloyale.
Le premier traité en langue française paraît en 1538. C'est la
noble science des joueurs d'Epée d'André Pauerfeindt. C'est la traduction d'un texte allemand édité en 1516. En effet entre
le XIVe et le XVIe siècle, une trentaine de manuel manuscrits ont été rédigés en langue allemande. Ils étaient destinés aux grands arostocrates germaniques et montrent que l'escrime médiévale
existe.
Du Rire Aux Lames
-
dans
histoire de l'escrime
23 juin 2008
1
23
/06
/juin
/2008
06:27
ont réussi leur examen de moniteurs. Ce ne fût pas sans peine,
mais ils paieront leur coup (à la rentrée ?).
Didier lors d'une répétition des trois mousquetaires, quelle saison pour cet homme, les trois mousquetaires, la présidence de la section, un titre de champion régionale et de ligue et le diplôme de
moniteur. A l'image de notre troupe, l'année fut chargée.
Du Rire Aux Lames
22 juin 2008
7
22
/06
/juin
/2008
06:56
Quel est le poids de chaque arme utilisable aux JO ?
une question facile pour ce début d'été.
21 juin 2008
6
21
/06
/juin
/2008
06:39
En espérant que l'escrime ne deviennent jamais une corvée pour chacun d'entre nous. voici l'origine de cette expression "taillable et corvéable à merci".
La taille était la taxe prélevée sur ceux qui n'étaient ni nobles, ni ecclésiastiques, ni protégées par quelques exception. Il y avait en réalité deux tailles (!), celles qui portait sur les
personnes et celles qui portait sur les biens. Le nom de taille vient peut-être de la "taille des bois" qui servaient à mesurer les sommes collectées.
La corvée était la journée de travail gratuit que le serf, le paysan, que tout manant devait au seigneur. La "corvée à merci" était celle dont l'obligation n'était pas déterminée mais qui dépendait
de la volonté du seigneur.
La taille et la corvée furent abolies à la Révolution au cours de la fameuse nuit du 4 août.
Du Rire Aux Lames
-
dans
histoire de l'escrime
