20 juin 2008
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Peu développée par les militaires, l'enseignement du
maniement de l'épée va se trouver chez les maîtres d'armes.

Mais il faudra du temps pour que ceuxx-ci
constitue une confrérie. En 1292, on dénombre sept "escrimisseurs" à Paris. L'appellation semble disparaître au XVIe siècle, au moment où s'impose l'expression "joueur d'épée". A Dijon, Georges de
Crequin est qualifié de "maistre joueux d'épée" verds 1500. Jehan Gaillard en 1561 est qualifié de "maistre du jeu de l'épée". En 1567, les lettres patentes de Charles IX confirment cet usage en
approuvant les premiers statuts des "maistres joueurs ou escrimeurs d'espée".
Avant 1567 et la naissance de la communauté de métier, quelques principes généraux semblent régir la profession de maîtres d'arme, malgré l'absence de statuts. Appelé "prévost de salle" l'apprenti
était placé chez un maistre pour une durée de deux ans à l'issue desquels il pouvait prétendre au titre de "prévost général". Ce statut équivalait au compagnonnage des autres métiers. Avant 1567,
la réglementation reste l'affaire de des municipalités ou des parlements qui se soucient peu de l'organisation interne du métier. En revanche l'implantation des salles d'armes semble avoir été
l'objet d'une surveillance plus particulière preuve d'une demande sans cesse croissante.
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19 juin 2008
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Ce sont les officiers qui devaient acheter à tous leurs hommes un équipement élémentaire.

Certains officiers rognent sur leurs budgets. Souvent une homme de la troupe sur deux possède
une cuirasse. Ce qui veut dire que les coups d'épée étaient certainement efficaces.
Amboise Paré, le célèbre barbier chirurgien, évoque dans ses dix livres de la Chirurgie, la nature des blessures qu'ils relèvent entre autres sur les blessés des champs de bataille. Il décrit des
cous de taille latéraux et des coups portés de haut en bas. L'épée était donc utilisée régulièrement. Paré souligne qu'un certain nombre de coup sont à coup sûr fatale en particulier lorsqu'ils
touchent des parties non protégées : le cou, le ventre.
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19 juin 2008
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Peut-être éloignée de l'escrime de spectacle, mais elle m'a donné envie de faire du spectacle, avec humour ne serait-ce qu'en révant en chantant sous la pluie.
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18 juin 2008
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Les soldats suisses à la renaissance ont imposé une nouvelle façon de faire la guerre. Armés de piqués de plus de cinq mètres de long, les soldats se disposent en carrés. Leurs actions est soutenus
par les carreaux des arbalètes et par les canons. Peu à peu les arbalètes furent remplacées par des arquebuses, puis par des mousquets. Les oppositions avaient lieu en deux temps. La bataille
rangée commençait par un choc frontal. Ensuite les piques devenaient inutiles. C'est pourquoi les épées étaient utilisées et permettaient que les fantassins gardent leur ordre. Ces épées devaient
être assez courte de manière à être sorties de leur fourreau rapidement. Les fers doivent être robustes pour résister aux armures ou aux casques. Ces pourquoi les lansquenettes devaient être
préférées.
D'autres régiments, plus spécialisés ne devaient pas combattre en mêlée. Ils équipaient leurs hommes d'une épée et d'un bouclier, voire d'une épée à deux mains (espadon). Leurs boucliers (des
targes) leur permettaient de se protéger des projectils et aussi des piques. Ils pouvaient ainsi faire des dégats chez les piqiuers et préparer les attaques de cavalerie. Les manieurs d'espadon
devaient être de grande taille, et recevaient double solde. Ils ouvraient des chemins parmi les piquiers en exécutant de grands moulinets. Ils protégeaient les capitaines et porteur d'étendards,
voire les tambours. Les étandards et les tambours étaient indispensables pour transmettre les ordres.
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16 juin 2008
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En 1530, le journal d'un bourgeois de Paris rapporte à ce propos une anecdote sanglante où un prête itinérant ayant reçu
l'hospitalité du curé de Méru s'en prend de son glaive au serviteur de ce dernier. La violence de l'homme d'église est dénoncée, mais pas sa détention d'armes. Ainsi à la renaissance, les épées
s'impose comme des biens de consommation. Comme les vêtements, elles s'achètent, s'héritent, se transforment.
Par contre l'épée à la renaissance doit partager le champ de bataille avec les armes d'Hast. Les hallebardiers et les

piquiers laissent pendre de leur ceinture une épée batarde à une main et demie, une dague
glisée horizontalement au bas de leur dos, tandis que les artilleurs sont équipés d'un badelaire à lame légèrement courbe. On disait aussi Baudemaire, Bazelaire, Basilaire. Arme de main à lame
courbe, dont le tranchant est convexe et la pointe tournée vers le dos de l'arme. Le badelaire est un cimeterre court, à lame large. Le Badelaire disparaît vers 1560, au moins de la langue ; il est
alors nommé plus ordinairement Coutelas. Blason, le terme de badelaire indique une arme identique au cimeterre. Il est parfois représenté dans un fourreau, celui-ci muni d'une bouterolle.
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16 juin 2008
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Une
autre épée très différente était utilisé à la même

époque, la Lanquenette (Katzbalger). Cette épée bien différente est facilement
identifiable. C'est une arme à double tranchant mesurant environ soixante dix centimètres. Sa garde est formé de deux anneaux de prtection ou "pas d'asne". Portée horizontalement sur le ventre, à
la ceinture, elle pouvait entrer en action très rapidement et était appréciée des soldats de profession. C'était une arme d'appoint des fantassins, lanquenets allemand, ou suisses.

Il en existe une version nommé estoc comme le décrit Nicot et Brantôme. Sa lame très pointue à section carrée ou triangulaire destinée à percer les armures. Cette homme se nommait aussi
"verdun" en raison du nom de la ville qui fabriquait ce type d'arme. On retrouve des traces d'utilisation de ces armes lors de meutres commis en Picardie par des hommes du peuple.
Ses épées pouvaient être utilisé par des civils car les armes restaient la propriété des soldats après les guerres. Elles terminaient donc souvent sur un marché. Elle était racheté souvent par des
itinérants comme nous le verrons bientôt.
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histoire de l'escrime
15 juin 2008
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La France est le premier pays en nombre de médailles aux JO, mais qui sont les second et troisième. Et ceux -ci peuvent-ils rattraper la France lors de Pekin...
Voilà la question de ce j
eu du dimanche.
14 juin 2008
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Sans relation avec les femmes de notre club, mais comme il ne serait pas bon d'avoir chez soi une pétroleuse en ces temps où l'essence coûte si cher.
Cette
expression du samedi, qui dépeind une femme forte et indépendante, un peu audacieuse, militante qui bouscule les idées
reçues peut signifier une femme vidincative, dont la révolte systématique est sans retenue et qui peut faire peur.
Cela peut être plus simplement une personne qui incendie au pétrole. Ce furent d'abord les femmes que l'on accusa lorsque le commune de Paris fût écrasée, d'avoir mis le feu à des immeubles pour
retarder les troupes versaillaises dans Paris.
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l'expression du samedi
13 juin 2008
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Vers 1530
l'épée à deux mains appelée aussi espadon, est utilisée aussi
vers la fin du XIVe siècle. Elle est maniée par des fantassins spécialement entraînés. Les moulinets de sa longue lame à double tranchant droite ou ondulée (le mot employé dans ce cas est
"flamberge"). L'arme peut également être utilisée comme une pique ou une hallebarde lors d'une charge. Dans ce cas le guerrier peut placer sa seconde main sur la parie forte de la lame (ou
ricasso), non aiguisée, protégée en cette occasion par des triangles nommées oreillons.
Cette arme pouvait aussi être utilisée par des civiles. Rabelais mentionne que des étudiants toulousains ont utilisé cette arme lors de violence. Cette arme est l'arme privilégiée des premiers
maîtres d'armes.
Cette épée est l'arme des soldats d'élite. Mais son rôle militaire disparut dans la seconde moitié du XVIe siècle et au XVIIe siècle. Sa fonction devint alors cérémonielle. Les gardes des princes
la portaient afin d'affirmer symboliquement leur pouvoir. Les quillons sont souvent complétées d'un pas d'âne.
Flamberge du musée de Dresde en photo
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