16 mai 2008
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Un peu plus de 30 000 soldats (francs et musulmans), en une journée, laissent la vie lors de la bataille de Hattin. La fine
fleur de la chevalerie franque est anéantie. Les Musulmans infligent aux Croisés, une dure défaite psychologique, car ils ont perdu la relique de la Vraie Croix, emblème de la chrétienté.
La Palestine passe sous l’emprise de Saladin. Lors du seul mois de juillet, il prend la citadelle de Tibériade (le 6 juillet), les cités de Saint-Jean-d'Acre, Jaffa (la ville résiste plus longtemps à l’armée d’al-Adel, venue d’Égypte. Elle finit par tomber et ses habitants sont vendus en esclavage), Césarée et Sidon. Le 6 août c'est le tour de Beyrouth, avant Ascalon le 4 septembre, et Gaza le 5. Le 20, Saladin commence le siège de Jérusalem, qui n'est plus défendue que par 6 000 soldats (levés en hâte parmi les habitants car seulement 4 chevaliers avaient été laissés sur place lors de l'entrée en campagne; c'est le fait d'avoir engagé tout le potentiel militaire du royaume qui rendit la défaite si désastreuse) dirigés par Balian d'Ibelin. La ville sainte tombe le 2 octobre 1187.
La ville n'est pas pillée, les habitants qui en ont les moyens sont libérés contre des sommes modiques. Les autres finiront esclaves. Les templiers négocient leur sortie. Saladin conclut un marché avec notamment Balian d'Ibelin qui promettait de détruire les lieux saint musulmans si la ville et ses habitants n'étaient pas épargnés. Saladin aura cependant tenu sa promesse et aura donc évité inutilement de verser du sang. De même que Saladin avait permis aux chevaliers d'Acre et d'Ascalon de s'exiler à Tyr, ceux de Jérusalem rejoignent aussi Tyr, qui forte de tous ces renforts devient très bien défendue.
En novembre Saladin commence le siège de Tyr défendue par le baron Conrad de Montferrat, frère du défunt Guillaume de Montferrat (le 1er époux de Sybille, la sœur de Baudouin IV le Lépreux et la mère du défunt Baudouin V de Montferrat, qui avait ensuite épousé Guy de Lusignan). Les Francs réussissent à brûler une partie de la flotte musulmane, et Saladin finit par abandonner le siège, son importante armée devant être démobilisée à l'entrée de l'hiver. Sur le chemin du retour, il s'empare encore des villes de Lattaquié, Tartous, et Safed en territoire syrien.
Cette défaite franque, marque le début de l'écroulement des États latins d'Orient. Seules résistent jusqu'en 1189-1190 les puissantes citadelles frontalières que les Francs n'ont pas dégarnies, et que Saladin néglige dans un premier temps.
Fin 1187, les Francs ne possèdent plus que les cités de Tyr, Antioche et Tripoli (dans l'actuel Liban), auxquelles s'ajoutent les trois forteresses isolées. Le sage Raymond III de Tripoli meurt à l'âge de 48 ans des suites d'une pleurésie.
Cette bataille met un terme à la deuxième croisade, mais ne met pas un terme aux guerres entre musulmans et croisés, qui vont se poursuivre encore pendant près d'un siècle. Elle modifie considérablement l'équilibre des forces au détriment des chrétiens. Cependant, cette défaite des croisés, une fois connue en Occident, va provoquer un vigoureux sursaut des principaux souverains de la chrétienté: l'empereur Frédéric Barberousse, le roi de France Philippe Auguste et le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion, le seul qui obtiendra quelques résultats. Des renforts considérables vont commencer à affluer. La troisième croisade commence peu après.

La Palestine passe sous l’emprise de Saladin. Lors du seul mois de juillet, il prend la citadelle de Tibériade (le 6 juillet), les cités de Saint-Jean-d'Acre, Jaffa (la ville résiste plus longtemps à l’armée d’al-Adel, venue d’Égypte. Elle finit par tomber et ses habitants sont vendus en esclavage), Césarée et Sidon. Le 6 août c'est le tour de Beyrouth, avant Ascalon le 4 septembre, et Gaza le 5. Le 20, Saladin commence le siège de Jérusalem, qui n'est plus défendue que par 6 000 soldats (levés en hâte parmi les habitants car seulement 4 chevaliers avaient été laissés sur place lors de l'entrée en campagne; c'est le fait d'avoir engagé tout le potentiel militaire du royaume qui rendit la défaite si désastreuse) dirigés par Balian d'Ibelin. La ville sainte tombe le 2 octobre 1187.
La ville n'est pas pillée, les habitants qui en ont les moyens sont libérés contre des sommes modiques. Les autres finiront esclaves. Les templiers négocient leur sortie. Saladin conclut un marché avec notamment Balian d'Ibelin qui promettait de détruire les lieux saint musulmans si la ville et ses habitants n'étaient pas épargnés. Saladin aura cependant tenu sa promesse et aura donc évité inutilement de verser du sang. De même que Saladin avait permis aux chevaliers d'Acre et d'Ascalon de s'exiler à Tyr, ceux de Jérusalem rejoignent aussi Tyr, qui forte de tous ces renforts devient très bien défendue.
En novembre Saladin commence le siège de Tyr défendue par le baron Conrad de Montferrat, frère du défunt Guillaume de Montferrat (le 1er époux de Sybille, la sœur de Baudouin IV le Lépreux et la mère du défunt Baudouin V de Montferrat, qui avait ensuite épousé Guy de Lusignan). Les Francs réussissent à brûler une partie de la flotte musulmane, et Saladin finit par abandonner le siège, son importante armée devant être démobilisée à l'entrée de l'hiver. Sur le chemin du retour, il s'empare encore des villes de Lattaquié, Tartous, et Safed en territoire syrien.
Cette défaite franque, marque le début de l'écroulement des États latins d'Orient. Seules résistent jusqu'en 1189-1190 les puissantes citadelles frontalières que les Francs n'ont pas dégarnies, et que Saladin néglige dans un premier temps.
Fin 1187, les Francs ne possèdent plus que les cités de Tyr, Antioche et Tripoli (dans l'actuel Liban), auxquelles s'ajoutent les trois forteresses isolées. Le sage Raymond III de Tripoli meurt à l'âge de 48 ans des suites d'une pleurésie.
Cette bataille met un terme à la deuxième croisade, mais ne met pas un terme aux guerres entre musulmans et croisés, qui vont se poursuivre encore pendant près d'un siècle. Elle modifie considérablement l'équilibre des forces au détriment des chrétiens. Cependant, cette défaite des croisés, une fois connue en Occident, va provoquer un vigoureux sursaut des principaux souverains de la chrétienté: l'empereur Frédéric Barberousse, le roi de France Philippe Auguste et le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion, le seul qui obtiendra quelques résultats. Des renforts considérables vont commencer à affluer. La troisième croisade commence peu après.