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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 22:44
J'ai dans mon nom une ville de la Marne, qui est le berceau de ma ville.

Bon courage.

Pascal.
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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 10:47
Même Martine cale sur ce jeu du dimanche. Allez quelques indices supplémentaires :
- Oui Martine je suis de la famille de Reanud de Chatillon
- et Salâh Ah Din donne francisé Saladin.

Est-ce que cela suffira pour vous permettre de trouver ? ...

Allez un dernière indice, j'ai fait édifier cette église qui rapelle l'Orient...
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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 00:00
Un jeu du dimanche sur un personne a eu une histoire que j'adore.

J'ai combattu et associé mon nom à celui du Sultan Salâh Al din. Et pour me voir il faut aller à Domremy à la Basilique.

C'est peut-être un peu dur mais cette histoire est tellement humaniste. Bonne recherche.
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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 08:29
Tenir quelqu'un sur la sellette.

    Dans le passé, tenir quelqu'un sur la sellette, c'était le soumettre à un interrogatoire serré, c'était la presser de
questions pour tirer de lui une chose sur laquelle il voulait garder le silence. Aujourd'hui on le dit plutôt d'un candidat à un examen, qui s'est efforcé de ne pas garder le silence mais n'est pas certain de l'effet de ses paroles sur le jury. De nos jours, être tenu sur la sellette, c'est être jugé et critiqué.
    Au XVIIe et XVIIIIe siècles, la sellette était un petit siège de bois sur lequel on faisait asseoir un accusé pour un dernier interrogatoire mené par ses juges. C'était un banc si bas qu'il obligeait à une posture humiliante, même si l'on couvrait la sellette d'un tapis quand l'accusée ou l'accusé était de qualité ou d'un mérite considérable.
    Dans des cas exceptionnels, il semble même qu'on ait surélevé la sellette pour ne pas infliger un excès d'humiliation à un accusé très noble. Ainsi en temoigne le récit du procès de Montmorency, par Pontis, dans ses Mémoires :
    La sellette était placée au milieu du parquet et on l'avait extraordinairement élevé de sorte qu'elle était presque à la hauteur des sièges des juges. Il était sur la sellette, nu-tête, sans être lié, contre l'usage du parlement de Toulouse, où on ne paraît sur la sellette que les fers au pieds.
    L'usage de la sellette a été aboli en 1789. Ce qui n'empêcha pas Robespierre d'employer encore l'expression au sens propre dans le discours fameux où il demanda la mise en accusation de Louis XVI: Asseyons sur la sellette, s'écria-t'il, celui qui se placait sur une trône, et donnons à la royauté l'humiliation d'être accusée dans la personne de Louis.

Excécution du duc de Montmorency en image en 1632.
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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 07:09
A la fin du siècle fut introduit en Allemagne un nouveau type de fusil, le Montecuculli, un général autrichien, avait
inventé en 1681, le fusil-mousquet doté à la fois du serpentin et de la batterie à silex; celle-ci étant destinée aux combats nocturnes ou sous la pluie, car la mèche du serpentin, rougeoyante, était trop visible la nuit et trop facilement éteinte par les averses. Ce fusil était tellement apprécié que les soldats français laissèrent leurs mousquets pour les remplacer par des fusils-mousquets abandonnés par les alliés après la bataille de Steenkerque en 1692.
C'est à cette époque que le célèbre Vauban fit adopter par l'armée française, un fusil du même type, appelé fusil Vauban. Il disparut très vite devant les perfectionnements rapides des fusils.
La bretelle fut adaptée au fusil en 1680. Elle n'équipait que le fusil de grenadiers : ceux-ci devaient avoir les mains libres pour le lancement de leurs grenades, qu'ils amorçaient avec une mèche.

En image Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban (1er mai 1633 - 1707) à qui nous consacrerons quelques pages, bientôt.

Et aujourd'hui, un d'entrevous lira la dix millième page de ce blog, sans en avoir conscience, nous sommes de petites choses...
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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 06:48
En 1671, le régiment des fusilliers étaient pourvu de baïonnette. Les dragons en reçurent pour leur mousqueton en
1767; deux ans plus tard c'était le tour des grenadiers. Les Anglais parraissent l'avoir adoptée vers 1662, ils l'achetaient vraisemblablement en France. Ils en dotèrent l'infanterie et les dragons en 1673, puis cette arme disparut pour réapparaître définitivement en 1686. A la fin du XVIIe siècle toute l'armée anglaise en était pourvue; toutefois, l'arme avait subi en 1689 un important perfectionnement, le manche ayant fait place à deux anneaux  qui  la maintenaient autour du canon sans empêcher le tir.
Un autre modèle de baïonnette fut inventée en 1681 : la baïonnette coudée à douille creuse, perfectionnée en 1689 par le général Mackar. Elle devint d'un usage général. L'armée française l'adopta en 1701.

La cartouche, inventée en Espagne vers 1567 et utilisée en Italie en 1597, ne fut généralisée qu'en 1644. Avec sa charge toute prête, elle constituait un précieux progrès sur l'ancien système nécessitant toute une série d'accessoires.

De la même époque date la giberne, boîte à munitions imaginée par Gustave-Adolphe, roi de Suède et grand stratège.

En photo grenadier, marin français du XVIIe siècle.
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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 06:51
Les lourdes armures qui tendaient à disparaître permirent d'alléger le mousquet et de supprimer la fourquine. Les armes à rouet furent peu à peu remplacées par les armes à silex dont toute la cavalerie fut pourvue des 1678. La platine à rouet disparut complètement vers 1700.

La première platine à silex, dite "à la miquelet" fut inventée en Espagne vers la fin du XVIe siècle. Un perfectionnement se fit en France et en Italie par l'adoption de la platine à Silex. Elle donna naissance au fusil qui s'épaulait, permettant ainsi plus de précision que les armes à feu précédentes dont on appuyait la crosse sur la poitrine.
En Allemagne, toutefois, le mousquet à fourquine subsista jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Les progrès de l'arme à feu firent diminuer le nombre des piquiers, qui disparurent complètement avec l'invention de la baïonnette. La baïonnette fut, dit-on, inventée à Bayonne vers 1674. Or dès 1642, les soldats français avaient la baïonnette à manche et les Hollandais l'adoptaient dès 1647.
Cette arme semblerait plutôt tirer son nom du roman baymata, petit fourreau. Le contenant aurait donné son nom au contenu. Il est remarquable d'ailleurs, que les premiers fourreaux de baïonnette étaient en cuir admirablement travaillé. Lors de sa campagne en Flandre, en 1642, M. de Puységur, cita les baïonnettes longues d'un pied dont étaient armés ses soldats et dont les manches pouvaient être introduits dans le canon du fusil. La lame des ces armes était en forme de Hallebarde effilée et tranchante des deux cotés.

Source : toujours le livre prêté par William (le costume et les armes des soldats de tous les temps)
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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 06:00
Le chevalier de La Barre

Vers l’âge de 16 ans, le chevalier de La Barre et son frère Jean-Baptiste sont envoyés à Abbeville chez le
ur tante, Anne Marguerite Feydeau, abbesse de Willancourt, après la ruine de leur père qui avait dilapidé une fortune de plus de 40 000 livres en rentes héritée de son propre père, lieutenant général des armées.
L’affaire commence suite à la dégradation, découverte le 9 août 1765, de la statue du Christ s’élevant sur le pont neuf d’Abbeville. Cette statue avait été tailladée à plusieurs endroits par « un instrument tranchant » qui, comme l’écrivit l’huissier du roi, provoqua ainsi à la jambe droite « trois coupures de plus d’un pouce de long chacune et profonde de quatre lignes » et « deux coupures à coté de l’estomac ». L’émotion dans la cité picarde est immense car par ce geste c’est Dieu, et non pas seulement son symbole, qui est frappé. Ainsi, signe de la gravité de ce sacrilège, l’évêque d’Amiens lui-même, Mgr Louis-François-Gabriel d’Orléans de La Motte mène la cérémonie de la « réparation » (pieds nus) pour réparer cette offense, en présence de tous les dignitaires de la région.

Qui a commis ce sacrilège ? Les rumeurs vont bon train mais, faute de preuve, il faut recourir aux interrogations pour réparer l’offense. Les curés incitaient même à la délation lors des messes du dimanche. Finalement, l’enquête est menée par Duval de Soicour, lieutenant de police d’Abbeville, qui s’implique avec acharnement, n’hésitant pas à fournir de fausses accusations et de faux témoignages, et par le lieutenant du tribunal d’élection Belleval, qui est un ennemi personnel du chevalier de La Barre, depuis que sa tante, l’abbesse de Willancourt, a repoussé ses avances.
Intimidées, les personnes interrogées accusent le chevalier de La Barre et deux « complices », Gaillard d’Etallonde et Moisnel, d’avoir chanté deux chansons libertines irrespectueuses à l’égard de la religion et d’être passés devant une procession en juillet 1765 sans enlever leur couvre-chef. Pire, les trois hommes par défi, refusent de s’agenouiller lors du passage de cette même procession. Après dénonciation, une perquisition menée au domicile de La Barre amène à la découverte de trois livres interdits (dont le Dictionnaire philosophique de Voltaire et des livres érotiques) qui achève de le discréditer en dépit d’un solide alibi. Fait aggravant pour La Barre, l’évêque d’Amiens et les notables locaux (encouragés par d’influents dévots attachés à la tradition) souhaitaient faire de ce cas un véritable exemple.
Pensant être innocenté grâce aux relations de sa famille, le chevalier de La Barre ne prépare pas sa fuite et, malgré le remarquable plaidoyer du journaliste et avocat Linguet et la défense des amis de l’abbesse de Willancourt devant le Parlement à Paris, la condamnation aux galères obtenue en première instance est commuée en condamnation à mort. Le roi de France lui-même, Louis XV, est sollicité, mais peu convaincu des arguments des défenseurs du chevalier, il lui refuse la grâce malgré l’intervention de l’évêque d’Amiens.
Le chevalier de La Barre est donc condamné à subir la torture ordinaire et extraordinaire pour dénoncer ses complices, à avoir le poing et la langue coupés, à être décapité et brûlé avec l’exemplaire du Dictionnaire philosophique. Cette sentence pour blasphème est exécutée le 1er juillet 1766 à Abbeville par cinq bourreaux spécialement envoyés de Paris (dont le bourreau Sanson qui lui tranchera la tête). « Je ne croyais pas qu’on pût faire mourir un gentilhomme pour si peu de chose » auraient été ses dernières paroles. Il n’avait que 19 ans.

Mis en cause dans cette affaire, Voltaire prend alors fait et cause pour le chevalier de La Barre et ses coaccusés. Il rédige la Relation de la mort du chevalier de La Barre à Monsieur le marquis de Beccaria et le Cri d’un Sang Innocent pour lesquels il sera condamné sans que la sentence puisse être exécutée du fait de sa présence en Suisse. Du fait de son éloignement, c’est Diderot qui le tiendra au courant des évènements.
Voltaire utilisera ses relations pour innocenter Gaillard d’Etallonde, qui s’était enfui en Hollande, et le protéger en le faisant engager dans l’armée prussienne. Quant à Moisnel, qui reconnut quelques impiétés et n’avait que 15 ans, il ne fut pas inquiété.
L’affaire du chevalier de La Barre a constitué, avec d’autres comme l’affaire Calas ou l’affaire Sirven, une des causes célèbres qui ont été l’occasion pour Voltaire et les philosophes des Lumières de lutter contre l’arbitraire de la justice au xviiie siècle. Voltaire a rajouté à son Dictionnaire philosophique un article intitulé « Torture » dénonçant l’injustice et la barbarie de l’affaire du chevalier de La Barre.

Le chevalier de La Barre fut le dernier condamné à mort pour blasphème.
La Révolution le réhabilita en novembre 1791.
En 1897, un comité de libres-penseurs obtient l’érection d’une statue du chevalier de La Barre devant la basilique du Sacré-Cœur, à Montmartre. Déplacée en 1926, square Nadar, la statue est déboulonnée le 11 octobre 1941 par le gouvernement de Vichy. Le 24 février 2001, une nouvelle statue est érigée en remplacement. Il existe également une « rue du Chevalier-de-La-Barre » juste derrière le Sacré-Cœur, entre la rue Ramey et la rue du Mont-Cenis.
En 1902, des militants laïques déposent un bouquet de fleurs à l'endroit du supplice. Cet acte est à l'origine de la création du Groupe La Barre qui organise depuis cette date et aujourd'hui encore, le premier dimanche de juillet, une manifestation qui traverse le centre d'Abbeville, du monument La Barre qui fut érigé en 1907, par souscription volontaire, sur les berges du canal de la Somme, près de la gare, jusqu'à la place du supplice.
Aujourd’hui, le nom, le monument abbevillois et la statue parisienne de cette victime de l’intolérance religieuse demeurent un point de ralliement pour les tenants de la laïcité. Il existe même deux associations au nom du chevalier de La Barre : l'association Le Chevalier de La Barre à Paris et le Groupe La Barre à Abbeville.
Il fut, par la suite, établi que la dégradation du crucifix à l’origine de l’affaire du chevalier de la Barre aurait été causée par l’accident d’une charrette chargée de bois.2
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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 06:13
Vous êtes superbes...
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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 00:01
Ce chevalier est mort à 19 ans et son bourreau a déclaré "Je ne croyais pas qu’on pût faire mourir un gentilhomme pour si peu de chose". Combattant sans arme, son nom est désormais célèbre.

Qui est-ce ? Un jeu du dimanche est pour montrer que les armes ne sont pas tout. Même en ce week-end de marché médiéval à Pontoire
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