5 septembre 2007
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Qu'est ce que mangeait les enfants de Gascogne.
La famille du jeune Castelmore n'était pas très riche. Son père à sa mort laissa surtout des dettes. En plus des taxes, la région était marquée par des épidémies de peste, des
fleaux naturels (grêle, sécheresses), l'insécurité liée aux guerres.
Mais au début du XVIIe siècle, de nouvelles cultures font leur apparition an Armagnac. À coté des blés (froment, orge, seigle, millet), le maïs (dit aussi Millet d'Amérique) se répand surtout
dans les jachères. Il a été introduit en Europe par les espagnols et les portugais dès le XVIe siècle.
En Gascogne, le Gallemagne (mélange de froment et d'orge) et le Mestagat (seigle et orge) dominaient la nourriture quotidienne. La vigne domine les cultures. Le vin est exporté vers la Hollande et
les autres pays du Nord de l'Europe.
La célèbre eau de vie d'Armagnac existait depuis longtemps dès le XVe siècle. Elle était répûtée par ses vertus universelles guerissant tous les maux du corps et de l'âme. Mais je rapelle que c'est
un baume que D'artagnan tiend de sa mère et qu'il veut donner à Athos, et non une flasque d'eau de vie. Toutefois le petit verre d'Armagnac pour comprendre son rôle peut se justifier. Mais avec
modération.
Source : Le livre d'Odile BORDAZ
demain des informations plus
précises sur ce breuvage.
4 septembre 2007
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Le livre d'Odile Bordaz, D'Artagnan le mousquetaire du Roi est à lire absolument
C'est actuellement mon livre de chevet et je
vous livrerai quelques réflexion issues de sa lecture, surtout pour vous donner envie de le lire.
Un extrait de la dernière de couverture "
D'artagnan, héros légendaire du plus célèbre roman de cape et d'épée, a bel et bien existé.
Messager de Mazarin et D'Anne d'Autriche pendant la Fronde, homme de confiance de Louis XIV qui le choisit pour les missions les plus délicates, D'Artagnan accéda à l'une des charges les plus
prestigieuses du royaume : celle de capitaine-lieutenant de le première compagnie des mousquetaires du roi.
De sa Gascogne natale à Maastricht, où il est mort en 1673 sa vie raconte à elle seule plusieurs décennies du Grand Siècle.
Charles de Batz de Castelmore d'Artagnan que nous invite à découvrir Odile Bordaz à travers des documents inédits, les témoignages de ceux qui l'ont connu et la correspondance du mousquetaire, n'a
rien à envier à son double de légende.
Homme de guerre et homme de cour, homme de coeur et homme d'honneur, il en a la bravoure et le panache.
Jamais le vrai visage de d'Artagnan ne nous apparu aussi proche, que dans cette biographie alerte, foisonnante de détails historiques.
Ce livre semble épuisé, courrez chez les Giberts et les bouquinistes, n'oubliez pas les bibliothèques, c'est les éditions du Griot.
Du Rire Aux Lames
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dans
livres
3 septembre 2007
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Athos, qui est-il ?
Dans la scène 7 de l'acte Iv, Athos se dévoile, mais le fait-il réellement ? Vendredi soir dernier, nous avons travaillé la scène de deux manières différentes.
La première sous la direction de Marc : un Athos dont la haine est si grande qu'il ne s'emporte pas. Les mots lentement illustrent une colère froide.
La seconde en combattant avec Milady : les mots répondent au combat entre les deux anciens amants. Chacun a apporté ses conseils pour commencer à monter le combat. Didier, en plus
prenait des notes indiquant chaque phrase d'armes.
Athos est surprenant comme tous les personnages de Dumas. Avant que le roman ne commence, il a tué Anne de Breuil (Milady) simplement parce que celle-ci l'avait doublement trompé,
portant une flétrissure sur l'épaule. Mais elle n'avait pas tué.
Puis dans la scène évoquée ci-dessus, il sait que celle-ci a été violée par D'artagnan, "
un ami qu'il aime et qu'il défend"" Est-ce un moyen de se venger par personne interposée ? À la fin
de la scène, il pourrait lui faire "
sauter la cervelle" mais il lui laisse la vie sauve partant sur un simple
"Mord si tu peux".
Aurait-il pardonné ? Faut-il croire qu'il s'en veut de l'avoir pendue lorsqu'il dit "
quoique que ce soit chose dévorante parfois qu'un souvenir" ?
Et à la fin de la pièce, il refuse qu'elle soit tuée sans jugement, même s'il prévoit certainement l'issue de ce jugement.
Julie et Didier à la fin de la répétition.
2 septembre 2007
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Le programme se précise.
L'après midi du 15 septembre au théâtre du Cormier s'annonce bien même si certains évènements ont du être annulés. Il n'y aura pas de film projeté le samedi soir. Dommage car
est-ce que les trois mousquetaires seraient ce qu'ils sont sans le cinéma ? (
(voir la partie du blog sur les 3 mousquetaires au cinéma).
Il n'y aura pas de conférence, c'est encore plus dommage, mais rien ne nous empèche de lire (
le blog va bientôt vous présenter le livre passionnant d'Odile Bordaz).
MAIS il y aura bien :
- de 14h00 à 18h00 :
- sous la houlette de Marc FAVIER et de Julie LE GALADEC
- des scenettes présentées par l'association de
l'autre coté du mirroir
- des scenettes ou des lectures présentées par les
jeunes pousses
- des ateliers escrime mousquetaires et des combats présentés par
du Rire aux Lames.
- de 18h00 à 20h00 :
- des matchs d'improvisations présentés par l'IDRAC.
Pour en savoir plus allez sur le site (profitez-en pour vous abonnez à la newsletter culturelle de la ville si ce n'est pas déjà fait) :
www.ville-cormeilles95.fr
réservez votre Week-End car il se passera aussi bien d'autres choses...
Et réservez vos places au
théâtre pour la saison 2007-2008 sutout les 9, 14 15 16 décembre 2007 :
1 septembre 2007
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10:30
Ce film de Bertrand Tavernier est sorti en 1994.
Il semble reprendre en
partie les 3 mousquetaires et 20 ans après d'Alexandre DUMAS, pour réaliser un film de Cape et d'Épée plein d'humour, dans lequel un second dégré léger accompagne les mousquetaires
vieillissants.
Philippe Noiret, Samy Frey, Jean Luc Bideau et surtout Claude Rich sont extraordinaires. Sophie MARCEAU semble avoir manifesté son caractère. Écoutez sur le DVD le commentaire de B
Tarvernier sur la façon dont elle a obtenu le remplacement du premier réalisateur préssenti.
Le film est réussi. Les combats sont intéressants, en particulier celui sur la gabare qui renvoie aux films de pirates. Les cascades à cheval sont réussies avec en particulier un
passage à travers une grande vitre.
Et enfin pour les bretteurs, c'est le dernier (à ma connaissance) film de cape et d'épée dont les combats ont été réglés par Claude Carliez. Le générique de fin est constitué des saluts des
cadets de Gascogne (en six temps).
à voir et à revoir pour les passionnés de films de Cape et d'Épée.
Du Rire Aux Lames
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dans
3 mousquetaires au Cinéma
31 août 2007
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Les trois mousquetaires ont revu Marc et Julie.
Hier à Maurice Berteaux :
Avec plaisir, même si nous ne sommes pas revenus de l'autre monde comme Athos lorsqu'il se dévoile à Milady. Nous avons surtout travaillé l'acte V. Julie est brillante lorsqu'elle tombe à genoux,
ce qui se produit de nombreuses fois.
Quelques problèmes techniques restent en suspend, comme faire passer la rivière finale dans le théâre du Cormier, mais nous faisons confiance à Marc pour trouver une solution.
Cela continue ce soir, peut-être avec un tout petit peu plus de sérieux.
à suivre.
Pascal
30 août 2007
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à 42 ans, Louis XIII meurt.
Après six semaines
de terribles coliques et vomissements, Louis XIII meurt le 14 mai 1643, à 42 ans, d'un mal aujourd'hui identifié comme la maladie de Crohn. Il est toutefois probable que cette maladie chronique ne
fit que l'affaiblir et que le coup de grâce lui est donné par son médecin, Bouvard, qui laisse le bilan de trente-quatre saignées, mille deux cents lavements et deux cent cinquante purges
pratiquées sur le roi dans les deux dernières années de sa vie.
Son corps est porté à la basilique Saint-Denis de Saint-Denis sans aucune cérémonie, selon son propre désir : en effet, il ne voulut pas accabler son peuple par une dépense excessive et
inutile.
Source Wikipédia.
La famille royale faisant des offrandes à Marie.
29 août 2007
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Louis XIV nait dans un contexte délicat.
Le roi est dans une position délicate au niveau international, puisqu'il se retrouve en conflit avec deux rois catholiques : Ferdinand III du Saint-Empire et Philippe IV d'Espagne et allié du
protestant Gustave II Adolphe de Suède.
Dans ce contexte difficile, le dauphin, futur Louis XIV,
né en 1638 après 23 ans de mariage, alors que le roi et la reine ont 36 ans, est surnommé « l'enfant du miracle ». Les mémorialistes diffèrent sur l'attitude du roi à l'égard de son héritier :
Tallemant des Réaux nous dit que le roi considéra son fils d'un œil froid, puis se retira. Tous les autres mémorialistes, dont l'ambassadeur de Venise Contarini qui était présent, nous disent que
le roi tomba à genoux devant son fils et l'embrassa.
Louis XIII et Anne d'Autriche eurent même en 1640 un second fils, Philippe, futur duc d'Orléans. Toutefois, juste avant de mourir, Louis XIII rédige un testament visant à limiter les prérogatives
de sa femme dont la loi impose qu'elle soit nommée Régente à sa mort. Anne d'Autriche n'en tint pas compte et fit casser ce testament dès qu'elle en eut connaissance.
Source : Wikipédia.
28 août 2007
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Le souci majeur de Louis XIII a été, durant son règne, la très longue absence d'un héritier mâle.
D'une santé médiocre et secoué par de violentes maladies, le roi a manqué à maintes reprises de mourir. Le fait que le roi puisse subitement mourir sans héritier a entretenu chez les prétendants au
trône de grandes espérances (Gaston d'Orléans, le comte de Soissons, le comte de Moret…). La très difficile relation qu'entretenait le roi avec la reine agrandissait les espoirs de ces princes, qui
toujours mêlés à des complots, espéraient bien que le roi n'ait jamais d'héritiers.
La plupart des historiens et des romanciers qui soutiennent la thèse d'une non consommation du mariage de Louis XIII et Anne d'Autriche avant la naissance de Louis XIV oublient que la reine fit
trois fausses couches, dont l'une fut accidentelle.
En 1626, la reine, poussée par la duchesse de
Chevreuse, participe au complot du comte de Chalais, ayant pour but d'assassiner le roi. À partir de cette date, le couple vit séparé. À partir du début de l'implication de la France dans la guerre
de Trente Ans, Anne d'Autriche tente de renseigner secrètement l'Espagne sur les dispositions militaires et politiques françaises (bien qu'elle soit tenue à l'écart de toutes les décisions du Roi).
La trahison est découverte et on parle un moment de divorce et de répudiation, mais l'affaire est finalement étouffée par le roi lui-même qui est trop pieux pour y penser sérieusement.
Source Wikipédia.
Bataille de Lens
Bataille de Rocroi
27 août 2007
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Louis XIII est un roi-soldat comme son père.
Depuis toujours, il est passionné par les chevaux et par les armes. Excellent cavalier, il se trouve fréquemment sur les champs de bataille, où il montre un grand courage. En temps de paix, la
chasse est son passe-temps favori. Il ne craint pas de dormir sur de la paille, quand ses chevauchées l'emmènent loin de la ville.
Louis XIII est aussi un homme très pieux, profondément catholique. S'il est tolérant envers les protestants, c'est par respect du travail de réconciliation accompli par son père. Sinon, Marie de
Médicis a veillé à ce que son fils ait reçu une éducation catholique sévère. Louis XIII a horreur du péché. C'est pour lui une obsession. Le roi répugne aux superfluités de la vie. Son rejet des
vanités a entraîné chez lui une grande méfiance des courtisans et, surtout, des femmes qu'il considère comme frivoles et vicieuses.
Louis XIII eut un certain nombre de favoris (dans l'ordre : le duc de Luynes, le marquis de Toiras, Baradat, le duc de Saint-Simon et marquis de Cinq-Mars). La source unique à cet égard est Gédéon
Tallemant des Réaux, chroniqueur très hostile à Richelieu. Quelques historiens ont examiné la thèse de la possible bisexualité de Louis XIII mais aucun n'a apporté de preuves tangibles permettant
de corroborer cette thèse, les récits de Tallemant des Réaux étant pour l'essentiel constitués de témoignages de seconde, voire de troisième main, ce dont l'auteur ne se cache pas.
Par ailleurs, on connaît du roi deux liaisons féminines, toutes deux platoniques: l'une avec Marie de Hautefort, future duchesse d'Halluin, l'autre avec Louise de La Fayette, avec laquelle il
voulut se retirer à Versailles.
La légende
de Soeur Angélique. En juin 1637, Louise prend le voile et, devenue Soeur Angélique, entre au couvent des Filles de la Visitation, 11 rue Saint Antoine : les adieux sont déchirants. Inconsolable,
le roi rend visite à son aîmée deux fois par semaine. Toujours de bon conseil, c'est elle qui le détermine à placer le royaume sous la protection de la Vierge par un voeu solennel et lui demande de
se rapprocher de la reine : "Il y a vingt deux ans que vous êtes mariés, Sire, et que vous n'avez pas encore donné de dauphin à la France".
Au mois de décembre, alors que Louis XIII et soeur Angélique s'entretiennent au parloir du couvent, un violent orage éclate. Le roi ne peut aller passer la nuit à Saint Maur comme il l'a prévu. Le
soir tombe, la pluie et le vent redoublent de violence, l'orage gronde toujours : le capitaine des gardes suggère à Sa Majesté d'aller dormir au Louvre, dans l'appartement de la reine. Louis XIII y
répugne, mais, devant l'insistance de Soeur Angélique, il cède. C'est ainsi que Louis XIV sera conçu.
Légende qui ne semble pas correspondre aux dates réelles, mais belle.