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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 00:01
Les dépôts ne furent pas suffisants et l'on en construisit de nouveaux dans les greniers du Landhaus dont la construction sur la Herrengasse remontait à 1565. Mais ces locaux furent vite pleins. Le voyageur allemand Martin ZEILLER qui visita Graz à cette époque écrivait dans son Itinérarium Germaniae, publié en 1632, "Les illustres Etats provinciaux gardent dans leur beau plalais de la Herregasse un arenal rempli de pièces, d'équipement et de munitions, dommage que tout soit trop à l'étroit et entassé".

L'acquisition d'un édifice à consacrer exclusivement à l'arsenal était désormais indispensable d'autant que le péril turc était toujours présent. Les Etats provinciaux achetèrent un bâtiment adjacent au Landhaus, le démolirent et firent construire l'arsenal à sa place par l'architecte Antonio Solaro.

En vignette : le toit de l'édifice.

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 09:36
On vit alors se développer un énorme  effort dans le domaine de l'armement : les Etats provinciaux et le prince lui même achetèrent à Nuremberg et à Augsbourg des milliers de cuirrasses, de heumes, de fusils, de pistolets eten Haute Autriche des lances et des hallebardes. D'importantes commandes furent aussi faites aux fabricans locaux d'armures, d'épées, de fusils et de canons. Les fabricants de poires à poudre, de gibernes, balles, fourquins pour mousquets, de banderoles, de mèches, de pierre à feu, et de poudre firent aussi de bonnes affaires.
Ainsi, en très peu d'années, un puissant armement s'accumula et fut conservé à Graz pour être envoyé, en cas de besoin, aux troupes et aux forteresses frontalières.

En vignette : trois pinces pour la fusion des projectiles (fin du XVIIe siècle) avec lesquelles on pouvait couler jusqu'à vingt deux balles de plomb en même temps. (visible au musée).
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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 09:32
Depuis quelques années, ces terres de la couronne qui allaient de Drava à l'est jusqu'à l'Adriatique à l'ouest, avaient été couvertes de fortifications et remparts de "frontières". Leur limite orientale, c'est-à-dire la partie slovène et le territoire compris entre les fleuves Mur et Drava, devait être entretenue aux frais de la Styrie qui devait verser chaque année de fortes sommes d'argent pour les forteresses, l'équipement en artillerie et les troupes.
Ces dernières étaient constituées de fantassins, de piquiers, d'arquebusiers et de paysans du lieu ainsi que d'une cavalerie légère (hussards) et q'arquebusiers montés.
En 1578, l'emperuer confia officiellement à l'archiduc Charles la responsabilité de la défense de ce vaste pourtour de territoire et le commandement suprême des troupes de frontières.
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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 10:00
La suite d'un viel article en espérant avoir un peu de temps et pour continuer à parler de vacances.

L'empereur Maximilien 1er (1493-1519) qui voulait doter sa terre natale d'un armement moderne et important appuya les efforts de la Styrie. En effet, c'est lui qui finança la production de pièces d'artillerie en fer et d'arquebuses lourdes à la manufactures d'armes Pögl de Thörl bei Aflenz et la réalisation d'armures à Graz. L'Arsenal de Graz conserve encore aujourd'hui quelques espringales grossièrement forgées et un ensemble de huit armures cannelées dites "à la Maximilien" datant de cette époque.

Le successeur de Maximilien dans les territoires autrichiens, Ferdinand 1er (1521-1564), munit quelques villes de Styrie de nouvelles fortifications selon le système italien des bastions. En même temps on construisit une réserve d'artillerie moderne comprenant des canons de bronze, oeuvres des fondeurs Hans During et Michael Dobler. En 1551, les Etats provinciaux confièrent le soin de tout ce matériel de guerre à un gardien. C'est à ce moment-là que pour la première fois apparut le nom d'Arsenal qui était donné à tous les petits entrepôts situés, dans les parages du vieux Landhaus et des portes de la ville.

En vignette : vue du 1er étage : au second plan : vue de deux armures de lansquenets du XVIe siècle. Sur les étagères des cotés fusils à silex, et fusils à mèche. Au plafond des poires à poudre en corne et en bois.

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 22:19
Ayant oublié ma doc, que je retrouve dès demain je vous présente aujourd'hui la ville de Graz.

Graz (slovène : Gradec) est, avec plus de 250 000 habitants (plus de 320 000 pour l'agglomération), la deuxième plus grande ville d'Autriche, capitale de la province de Styrie (Steiermark en allemand). La ville est située au sud-est du pays et est traversée par la Mur. C'est une ville universitaire importante puisqu'elle compte plus de 35 000 étudiants, et la bibliothèque de son université est la plus grande bibliothèque scientifique de Styrie et la troisième d'Autriche. En 1540, Eggenberg fonda les Paradies, ou école luthérienne, dans laquelle Johannes Kepler enseigna plus tard.

L'archiduc Charles II d'Autriche-Styrie a brûlé 20 000 livres protestants dans le carré de ce qui est de nos jours un asile de malades mentaux et réussit à remettre la Styrie sous l'autorité de Rome. Nikola Tesla étudia l'ingénierie électrique à l'École polytechnique en 1875. Le lauréat du prix Nobel Otto Loewi enseigna de 1909 à 1938. Erwin Schrödinger fut brièvement le chancelier de l'Université en 1936. Peu après, un petit camp de concentration fut installé non loin de Graz par les nazis et il s'enfuit.

Le nom Graz est dérivé du mot slave grad pour château ; gradec, prononcé « gradets », signifie « petit château ». D'ailleurs Gradec est toujours le nom slovène de Graz. Graz fut construit autour de la colline du Schloßberg. La première mention est dans un document de 881 puis devint la résidence du pouvoir local. Les privilèges de l'ancienne charte fut confirmée par Rodolphe Ier en 1281. Avec une situation stratégique à l'entrée de la vallée fertile de la Mur, Graz fut souvent assiégé sans succès : par les Hongrois sous Matthias Corvin en 1481, et par les Turcs ottomans en 1529 et 1532.

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 10:08
Donc pour avoir toujours sous la main l'équipement nécessaire
pour leurs troupes, constitués de  professionnels et de paysans, les Etats provinciaux construisirent à Graz un dépôt où les propriétaires terriens pouvaient se faire prêter des armes ou en acquérir.

L'Empereur Maximilien 1er (1493-1519) vit dans cette initiative, une moyen suplémentaire de garantir la sécurité de son pays. Il aida le projet en finançant la production de pièces d'artillerie en fer et d'arquebuses lourdes. Ces armes lourdes furent fabriquées à la manufacture de Pögl de Thörl bei affenz et et le splus légères à Graz. Le musée comporte encore aujourd'hui 8 armures cannelées dites "à la maximilien" et et quelques espringales forgées.

En vignette, la Styrie et son blason.
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 16:18
L'arsenal (Landeszeughaus) est situé dans le centre de Graz deuxième ville d'Autriche, où je suis passé l'été dernier. Essayant de reprendre ce blog, j'aimerai vous faire partager la magie de ce lieu pour qui comme nous s'intéresse aux armes de la renaissance. Cet arsenal fut créer par les états provinciaux styriens à l'époque de la première menace turque. Dans la seconde moitié du XVe siècle, la situation de cet état était très critique, coincé entre les troupes du roi hongrois Mathias CORVIN (1458 - 1490) à l'Est et les troupes Turques qui depuis 1471 avait commencé à pénétrer par le Sud.

C'est pourquoi en 1471, l'Etat styrien décida un nouvel impôt. Les nobles propriétaires, les abbayes et les monastères durent entretenir un cavalier armé par tranche de 100 florins encaissés. Ainsi ô de l'infanterie fût institué quelques années plus tard sur le même principe. 100 florins encaissés étaient équivalents à l'entretien de trois fusiliers et de trois fantassins. Et en cas de danger grave le gouvernement recrutait des paysans qu'il équipait d'armes légères.

Ces lois ont ainsi institué une des premières armées professionnelles et  et à nécessité la mise en place d'un arsenal permettant d'équiper ses troupes... Ce que nous continuerons à voir les jours suivants.
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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 07:17
200px-Dartagnan-14.jpgLouis XIV pleurait le capitaine-lieutenant de ses mousquetaires. Il écrivit à la reine : « Madame j’ai perdu d’Artagnan, en qui j’avais la plus grande confiance et qui m’était bon à tout ».
Le chagrin du Roi était sincère. Dans l’intimité de sa chapelle privée, il fit célébrer un office funèbre à la mémoire de celui qui le servait de façon exemplaire depuis près de quatre décennies.
Entouré de ses proches, Louis XIV évoquait la mémoire du défunt : « Le roi parla parfaitement bien de M d’Artagnan, nota Pellisson, et le loua en particulier de ce qu’il était presque le seul qui eût trouvé moyen de se faire aimer des gens en ne faisant pas des choses extrêmement obligeantes pour eux, voulant parler de M Fouquet qu’il avait gardé avec beaucoup d’exactitude et de M. d’Humières dont il avait occupé la place ».  

Source O. Bordaz.

En pièce jointe : une lettre de d'Artragnan


Actuellement, il y a trois premier au jeu du dimanche. Vous pouvez encore répondre à certains dimanches qui n'ont pas encore été gagnés. N'hésitez pas il y a une bouteille à gagner....
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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 07:33
sur-les-traces-de-d-Artagn.jpgSe lancer sur les traces de d'Artagnan peut vous mener loin. Les auteurs de cet album en savent quelque chose.  Ayant relevé toutes les informations géographiques figurant dans la fameuse trilogie, les trois mousquetaires, vingt ans après et le Vicomte de Bragelone, l'écrivain et le photographe se sont mis en route.
Ils ont également consulté le s travaux des historiens : avant de devenir le plus célèbre des héros d'alexandre Dumas, un certain d'Artagnan a bel et bien servi dans les rangs du mousquetaire du Roi.
De la Gascogne et des pyrénées au bord de la Loire, en passant par Paris, et Belle île en mer, Dominique LE BRUN et Richard NOURRY mènent l'enquête. (Extrait  de la dernière de couverture).



"Songez que  Béthune est une ville où le Cardinal a donné rendez-vous a une femme où partout  où elle va mène le malheur derrière elle"

Le clocher de Béthune
bethune.jpg
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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 07:57
Quels sont vos prénoms et noms ?  William Smets

Quel est votre rôle (ou vos rôles) ? cardinaliste dans l’auberge (NDLR : il combat contre sa maman Christine, voir l’interview du 12 novembre) et mousquetaire.

Pouvez-vous décrire en quelques mots votre rôle ? Un cardinaliste buvant à la santé du cardinal dans une auberge!! Et un mousquetaire aux ordres de M. de Tréville et bien sûr, de sa majesté, y entre. La garde à la botte de Richelieu comme d’habitude, finit égorgé!!!

Quelles sont les difficultés que vous avez ressenties ou avez toujours ? Réussir à être présent aux répétitions pour connaître les différents changements et rôles qui m’ont été attribués quand je n’étais pas là...  

Quel (s) plaisir (s) prenez-vous à participer aux 3 mousquetaires ? Avoir la possibilité de faire un spectacle avec des professionnels (ce qui aide à s’améliorer) tout en faisant un combat (je peux enfin taper sur ma mère…hihi)

Un point que vous voulez ajouter ? C’est quand le prochain spectacle ???Au plaisir de recommencer.
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