16 juin 2008
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En 1530, le journal d'un bourgeois de Paris rapporte à ce propos une anecdote sanglante où un prête itinérant ayant reçu
l'hospitalité du curé de Méru s'en prend de son glaive au serviteur de ce dernier. La violence de l'homme d'église est dénoncée, mais pas sa détention d'armes. Ainsi à la renaissance, les épées
s'impose comme des biens de consommation. Comme les vêtements, elles s'achètent, s'héritent, se transforment.
Par contre l'épée à la renaissance doit partager le champ de bataille avec les armes d'Hast. Les hallebardiers et les
piquiers laissent pendre de leur ceinture une épée batarde à une main et demie, une dague
glisée horizontalement au bas de leur dos, tandis que les artilleurs sont équipés d'un badelaire à lame légèrement courbe. On disait aussi Baudemaire, Bazelaire, Basilaire. Arme de main à lame
courbe, dont le tranchant est convexe et la pointe tournée vers le dos de l'arme. Le badelaire est un cimeterre court, à lame large. Le Badelaire disparaît vers 1560, au moins de la langue ; il est
alors nommé plus ordinairement Coutelas. Blason, le terme de badelaire indique une arme identique au cimeterre. Il est parfois représenté dans un fourreau, celui-ci muni d'une bouterolle.
Par contre l'épée à la renaissance doit partager le champ de bataille avec les armes d'Hast. Les hallebardiers et les
