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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 05:34

Samedi 14 janvier à 16h15, la troupe d'escrime artistique de l'ACSCormeilles, 1326662597.jpgrenforcée par deux herblaysiennes, a présenté son nouveau spectacle intitulé "le petit fleuret bleu" devant plus d'une centaine de spectateurs, dans la salle d'armes de l'ASHerblay Escrime.

Cette manifestation, initialement programmée en ce début d'année dans un but festif, a permis de récolter 400€ au profit de l'association Feon'ny  et du Conseil Municipal des Jeunes de la ville d'Herblay, activement engagés dans le soutien  du projet "Fihavanana Herblay-Andasibe" qui aide financièrement des écoles à Madagascar.

Un grand merci à  nos amis de Cormeilles pour la qualité de leur spectacle, leur gentillesse et leur altruisme. Un autre grand merci aux nombreux spectateurs pour leur générosité. Le petit stand de produits Malgaches tenu par Claude, le représentant du projet Fihavanana Herblay-Andasibe, a été littéralement dévalisé, abondant encore la somme recueillie.

Après avoir bien ri des pitreries des comédiens, s'être nourri des textes d'Hugo, Rostand, Dumas et bien d'autres, nous nous sommes retrouvés à la fin autour de la galette des rois.

Un bon moment passé ensemble, amical, joyeux et solidaire.

Quelques photos sont visibles sur notre site www.klubasso.fr/ashescrime/

Encore merci à toutes et à tous

Eric Palisson
Président de l'ASHEscrime

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 06:13
Vous êtes superbes...
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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 08:13
L'armure de la cavalerie pesant 35 à 40 kg se portait primitivement sous une casaque de cuir qui couvrait tout le torse. Beaucoup de cavaliers en profitèrent pour se délester de leur cuirasse, n'en gardant que les brassards et cuissots
apparents.
Leur subterfuge fut découvert et la casaque remplacée par une écharpe en sautoir ; sa couleur variat suivant les nations. Les Anglais l'avaient bleue, les Hollandais orange, les Espagnols rouge ; en France elle était blanche ou noire selon les parties.
Ceux des cavaiers qui conervèrent la cuirasse, les cuirassiers, étaient destinées à exploiter le permier choc des lanciers, dans les bataillons ennemis. Leur épée était la pédarme, leur cheval était en commun. A la guerre , il était d'uasge courant de placer en tête les soldats les plus expérimentés dont les cuirasses étaient à l'épreuve de la balle. Ils recevaient un supplément de solde de 10 %.
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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 07:36

Et oui il y en a eu bien plus de 100 médaillés français en escrime aux JO, 111 pour être précis. Pour en savoir plus lisez l'extrait du site rmc ci joint (c'est la réponse du jeu de Dimanche, merci à Martine, Julie et Nelly d'avoir répondu si vite, eh les garçons vous dormez... non c'est de la courtoisie... Ah bon)

Les médaillés olympiques

Trois escrimeurs font partie des athlètes les plus médaillés des Jeux Olympiques :
Eduardo Mangiarotti ITA avec 13 médailles dont 6 or.
Aladar Gerevitch HON avec 10 médailles dont 7 or.
Giulio Gaudini ITA avec 9 médailles dont 3 or.
Le Français Daniel Revenu fait partie des athlètes les plus médaillés de bronze avec 5 médailles.

Les escrimeurs français ont remporté un total de 111 médailles olympiques depuis 1896 (cf la photo), ils détiennent le record français tous sports confondus.

En remportant le titre mondial de l’épée en 1998 après le titre olympique en 1996, Laura Flessel est devenue la première escrimeuse française à réussir ce doublé.
Sept escrimeurs français l’ont réussi avant elle :
Georges de la Falaise : champion olympique de sabre en 1900 et champion du monde de l’épée en 1906.
Lucien Gaudin : champion olympique de l’épée et de fleuret en 1928 et champion du monde de l’épée en 1921.
Christian d’Oriola : champion olympique de fleuret en 1952 et 1956, champion du monde en 1947, 1949, 1953 et 1954.
Philippe Boisse : champion olympique de l’épée en 1984 et champion du monde en 1985.  Le président de notre ligue de Versailles.
Jean-François Lamour : champion olympique de sabre en 1984 et 1988 et champion du monde en 1987.
Philippe Omnès : champion olympique de fleuret en 1992 et champion du monde en 1990.
Eric Srecki : champion olympique de l’épée en 1992 et champion du monde en 1995 et 1997.

Les légendes olympiques
D’Oriola Christian (3-10-28) FRA. Fleurettiste et l'un des plus grands escrimeurs de l'histoire. Champion du monde individuel en 1947, 1949, 1953 et 1954 et par équipes en 1947, 1951, 1953 et 1958. Champion olympique individuel en 1952 et 1956 et par équipes en 1948 et 1952. Médaillé d’argent individuel en 1948 et par équipes en 1956. Champion de France de sabre (à l'épée, correction apportée suite à un commentaire éclairé) par équipes en 1970 à 42 ans. Cousin germain du cavalier et double champion olympique Pierre Jonquères d’Oriola.

Elek Ilona (1907-1988) HON. Championne olympique de fleuret individuel en 1936 et 1948 (seul doublé féminin de l'histoire). Médaillée d’argent en 1952. Championne du monde en 1934, 1935 et 1951 (vingt ans entre sa première et sa dernière médaille). Quadruple championne du monde par équipes

Gaudini Giulio (1904-1948) ITA. Il gagna neuf médailles olympiques (3 or dont le titre en fleuret en 1936, 4 argent et 2 bronze) lors des J.O. de 1928, 1932 et 1936. Champion du monde en 1930 et 1934.

Gerevitch Aladar (1910-1991) HON. Un sabreur de légende qui remporta 23 médailles dont 7 titres olympiques. Champion olympique individuel en 1948 et par équipes de 1936 à 1960 (sans interruption). Médaillé d’argent individuel en 1952 et de bronze en 1936. Également médaillé de bronze au fleuret par équipes en 1952. Champion du monde en 1935, 51 et 55. Il est avec Mangiarotti et Gaudin, l’escrimeur le plus médaillé des Jeux Olympiques. Son fils Pal termina 3e au sabre par équipes aux J.O. de 1972 et 1980.

Karpati Rudolf (1920-1999) HON. Sabreur de légende et champion olympique à titre individuel en 1956 et 1960 et par équipes en 1948, 1952, 1956 et 1960. Champion du monde en 1954 et 1959 (2 fois 2e) et par équipes en 1953, 54, 55, 57 et 58.

Lamour Jean-François (2-2-56) FRA. Champion olympique de sabre individuel en 1984 et 1988 (3e en 1992), médaillé d’argent par équipes en 1984 et de bronze par équipes en 1992. Champion du monde individuel en 1987 (3e par équipes en 1989). Vice champion d’Europe par équipes en 1991. 13 titres de champion de France (record national). Vainqueur de la Coupe du monde en 1989 (2 victoires).

Mangiarotti Edoardo (7-4-19) ITA. Recordman des médailles olympiques en escrime : 6 d’or (dont le titre individuel à l'épée en 1952), 5 d’argent et 2 de bronze à l’épée et au fleuret entre 1936 et 1960. Trois fois champion du monde individuel et 8 fois par équipes.

Nadi Nedo (1894-1940) ITA. L’un des plus grands. Triple champion olympique à titre individuel : au fleuret en 1912 et 1920 et au sabre en 1920. Champion olympique en 1920 par équipes aux trois armes (triplé inédit). Son frère Aldo a réussi ce même triplé tout en étant médaillé d’argent au sabre individuel en 1920.

Rejto Ildiko (11-5-37) HON. Fleurettiste. Elle a remporté 7 médailles olympiques dont 2 en or (par équipes et en individuel en 1964), 3 d'argent et 2 de bronze entre 1960 et 1976. Une fois championne du monde en individuel (en 1963) et 4 fois par équipes.

Revenu Daniel (5-12-42) FRA. Un des grands fleurettistes français. Champion olympique par équipes en 1968, il remporta 5 autres médailles de bronze lors de ses diverses participations aux Jeux (2 en 1964, 1 en 1968, 1972 et 1976). Champion du monde par équipes en 1971 et 1975 (2e en individuel en 1965).

Trillini Giovanna (17-5-70) ITA. Elle fait partie des plus illustres fleurettistes de l’histoire. Championne olympique en individuel en 1992 (2e en 2004 ; 3e en 1996 et 2000) et par équipes en 1992, 1996 et 2000. Championne du monde en 1991 et 1997 (2e en 1990 et 1995; 3e en 1998) et par équipes en 1990, 1991, 1995, 1997 1998 et 2001 (2e en 1986 et 1994 ; 3e en 1987, 1989 et 1998). Championne d’Europe par équipes en 1999 et 2001 (2e en individuel en 2001, 3e en 1994).

Vezzali Valentina (14-2-74) ITA. Elle a tout gagné ! Championne olympique de fleuret en individuel en 2000 et 2004 (2e en 1996) et par équipes en 1996 et 2000 (2e en 1992). Championne du monde individuelle en 1999 et 2001 (2e en 1994 ; 3e en 1995 et 1998) et par équipes en 1997 1998 et 2001 (2e en 1994). Championne d’Europe en 1998, 1999 et 2001 et par équipes en 1999 et 2001 (3e en 1998).

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 06:12
Hier donc nous avons joué Séraphin a Argenteuil et je tenais à vous faire partager les remerciements que j'ai reçus en fin de spectacle, ou entendus.
Je crois que nous avons emmené dans notre musée de l'escrime qui est plutôt un musée à rêve, les spectateurs pendant une heure. J'aime cette parenthèse, où ils sont tous à l'écoute de la même histoire, où ils partagent les conflits des robots qui cherchent à trouver la meilleure place, où ils choississent leurs robots préférés, où se mèlent les souvenirs de violence, de tendresse, de baisers échangés, de robes admirés, de maladresses touchantes bref de petits moments de bonheur.
Le directeur, que l'on cherche, ne réapparait que pour tout remettre dans l'ordre. Séraphin fait àpeur et rassure à la fois. Le gardien, comme nous tous, essaie de se débrouiller sans bien comprendre ce qui se passe.
J'aime constater qu'à chaque fois le public est différent. Que ses prises de partie sont liés à son histoire. Sans tomber dans la caricature, j'ai senti hier une vrai affection pour ses pauvres robots, qui ont peu de liberté. Les enfants à la fin m'ont questionné pour savoir si s'étaient des vrais robots et un vrai fantôme, un peu comme si la magie ne devait s'arrêter, comme si la musique pouvait surgir magiquement.
Et j'aime encore plus la magie qui fait que nous ne sommes plus des individualités pour nos spectacteurs, mais un spectacle. Ils auront vu Séraphin à Argenteuil, et pour certains c'est le seul spectacle qu'ils verront avant longtemps. Quelle responsabilité nous avons et quel merci je vous dois.
Les détails ont leurs importances (répliques oubliées, entrée que j'inverse), mais je crois que le plus important est là. Je me sens très riche de tous ses enfants qui sont venus continuer à visiter  le monde merveilleux où nous les avions accompagné, un peu comme si le réveil prenait du temps. Partageons ses milliards.
Continuons à rêver à faire rêver tout éveillés, modestement mais sûrement.
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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 06:32
Nous voici à nouveau à l'orée du nouveau Séraphin. Je sens la troupe plus mobilisée que la dernière fois. Est-ce que cela augure d'un Séraphin plus taquin que la dernière fois. Les robots sont déballés de leur carton et ils prennent peu à peu vie. Le musée de l'escrime va ouvrir ne serait-ce qu'une heure à Argenteuil.

Ce sera donc le 5 avril 2008, Gymnase de la chataîgneraie, à 15h30. Entrée 2 euros au porfit du financement d'un voyage scolaire.

Venez avec des chaussures propres car le gardien veille.


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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 06:58
Napoléon Bonaparte1 (né Napoleone Buonaparte le 15 août 1769 à Ajaccio, en Corse ; mort le 5 mai 1821 sur l'île Sainte-Hélène) fut général, Premier consul, puis empereur des Français. Il fut un conquérant de l'Europe continentale.200px-Ingres-_Napoleon_on_his_Imperial_throne.jpg
Objet dès son vivant d'une légende noire comme d'une légende dorée, il a acquis une notoriété aujourd'hui universelle pour son génie militaire et politique, mais aussi pour son régime autoritaire, et pour ses incessantes campagnes souvent coûteuses, soldées par de graves défaites finales en Espagne, en Russie et à Waterloo, et par sa mort en exil à Sainte-Hélène sous la garde des Anglais.
Général de la Révolution française à 24 ans, il accumule les victoires spectaculaires en Italie et pendant la campagne d'Égypte, puis prend le pouvoir par le coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799).


Source : Wikipédia
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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 07:03
L'un de nos chevaliers lors de Séraphin évoque Henry IV, voici ce que Wikipédia en dit

Henri IV, né Henri de Bourbon (13 décembre 1553 à Pau - 14 mai 1610 à Paris) fut roi de Navarre (Henri III de Navarre, 1572-1610) puis roi de France (1589-1610), premier souverain français de la branche dite de Bourbon de la dynastie capétienne.200px-HenriIV.jpg
Il était le fils de Jeanne III, dite Jeanne d'Albret, reine de Navarre et d'Antoine de Bourbon, chef de la maison de Bourbon, descendant du roi Louis IX et premier prince de sang1. En vertu de la « loi salique » cette filiation fera d'Henri le successeur naturel du roi de France à la mort de François, duc d'Anjou (frère et héritier du roi Henri III), en 1584.
Contemporain d'un siècle ravagé par les guerres de religion, il y fut d'abord lourdement impliqué en tant que prince de sang et chef protestant avant d'accéder au trône de France. Pour être accepté comme roi, il se convertit au catholicisme, et signa l'Édit de Nantes, énième traité de paix qui autorisait tout en la limitant la liberté de culte pour les protestants mais mit fin aux guerres de religion. Il fut assassiné le 14 mai 1610 par un fanatique, François Ravaillac, rue de la Ferronnerie à Paris.
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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 07:02
Notre chevalier haut moyen-âge évoque Charlemagne. Voici ce que Wikipédia en dit


Charles Ier dit Charles le Grand (en latin Carolus Magnus, en français Charlemagne, en allemand Karl der Große) est vraisemblablement né le 2 avril 742, sans certitude quant au lieu (voir ci-dessous en Date et lieu de naissance). Il est mort à Aix-la-Chapelle (Aachen, en Allemagne), le 28 janvier 8141.200px-Karl_1_mit_papst_gelasius_gregor1_sacramentar_v_karl_d_kahlen.jpg
Il fut roi des Francs (768-814), devint par conquête roi des Lombards (774-814), et fut couronné empereur d’Occident par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité prestigieuse disparue depuis l'an 476.
Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes successives, en particulier par la lente mais violente soumission des Saxons païens (772-804). Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protégea les arts et les lettres, et initia dans son vaste empire le brillant mouvement ultérieurement qualifié de renaissance carolingienne.
Son œuvre politique immédiate ne lui survécut pas longtemps. L'empire fut partagé entre ses trois petits-fils dès le traité de Verdun en 843. Le morcellement féodal des siècles suivants, puis la division de l'Europe en États-Nations rivaux condamnèrent à l'impuissance ceux qui tentèrent explicitement de restaurer l'empire universel de Charlemagne, en particulier les souverains du Saint-Empire romain germanique, de Otton Ier en 952 à Charles Quint au xvie siècle, ou encore Napoléon Ier, hanté par l'exemple du plus éminent des Carolingiens.
Pourtant, Charlemagne peut être considéré comme le « Père de l'Europe » avant l’heure. Il a assuré le regroupement d'une partie notable de l'Europe occidentale, et posé les principes de gouvernement dont ont hérité les grands États européens.
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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 07:03
Ont gagné dans l'ordre Martine, Julie et Isabelle. Voici l'histoire du château issue du site pagesperso-orange.fr/chateau.coucy/indexfr.htm

Clovis fit don de Coucy et de ses environs à Saint-Rémi, évêque de Reims après la bataille de Soissons en 486.

Un premier château, une tour en bois avec une base de pierre, fut édifié vers 920 par l'archevêque Hervé désireux de protéger son territoire de Coucy contre les invasions.

La dynastie des Sires de Coucy commence en 1079 avec Enguerrand de Boves, héros de la première croisade, dont les descendants, durant trois siècles, feront trembler les plus puissants.

Son fils Thomas de Marle, célèbre par ses brigandages, soutint la commune de Laon lors de l'insurrection contre son évêque.

Enguerrand II répara les torts de son père, il fit édifier la chapelle de la basse-cour et mourut pendant la seconde croisade.

Raoul 1er mourut au siège de Saint-Jean-d'Acre en 1191 laissant ses trois fils se partager son domaine.

C'est à l'aîné, Enguerrand III surnommé «le grand», que l'on attribue le château actuel. Guerrier infatigable, il se signala à la bataille de Bouvines et lors des expéditions contre les Cathares. A partir de 1226 il participe à lacoucy-v01.jpg conspiration des grands seigneurs contre la régence de Blanche de Castille, mère du jeune Saint-Louis.

La légende prétend qu'il voulait prendre la couronne et que cet espoir déçu serait l'origine de la célèbre devise :"Roi ne suis,
ne prince, ne duc, ne comte aussi;
Je suis le sire de Coucy."

C'est probablement l'époque où il fit fortifier la ville, la basse-cour et le château.

Bâtisseur exceptionnel, on lui doit les châteaux disparus de Saint-Gobain, de Marle, de La Fère, de Folembray ainsi qu'un hôtel particulier à Paris. Après être revenu dans les bonnes grâces du roi, il mourut en 1242. Traversant une rivière près de Vervins, il tomba de cheval et s'empala sur son épée.

De nombreux évènements sillonnèrent la vie de ses descendants. Enguerrand IV, ayant fait pendre sans jugement trois jeunes nobles qui chassaient sur les terres de Coucy, fut jugé par Saint-Louis et condamné à une très forte amende.

Mais il faut attendre le dernier personnage de cette illustre lignée pour voir le château s'embellir à nouveau.

Celui-ci, Enguerrand VII, eut une vie exceptionnelle, petit-fils de l'archiduc d'Autriche, gendre du roi d'Angleterre, fidèle vassal du roi de France, il se distingua par ses expéditions militaires et diplomatiques à travers toute l'Europe et il transforma la vieille forteresse en un somptueux palais. Les rez-de-chaussée furent revoûtés pour supporter les nouveaux bâtiments résidentiels : la salle d'honneur, décorée par les statues de Preux, ainsi que le logis seigneurial où se trouvait la cheminée des Preuses. Ces embellissements sont caractéristiques de cette époque où le roi Charles V achève les travaux du Louvre et de Vincennes.

Enguerrand VII mourut en Turquie, après la bataille de Nicopolis, sans laisser d'héritier mâle.

En 1400, Louis d'Orléans frère de Charles VI et constructeur des châteaux de Pierrefonds et de la Ferté-Milon achète le domaine de Coucy pour compléter la défense de son duché du Valois.

Il fit achever les aménagements d'Enguerrand VII. Ce furent les dernières étapes de la construction médiévale, car le XVe siècle est une période de guerre.

Après l'assassinat du Duc d'Orléans en 1407, le château devient un enjeu dans la lutte entre Armagnacs et Bourguignons. Il est assiégé et pris plusieurs fois, en 1411 son premier siège dura trois mois mais la garnison se rendit avec les honneurs.

En 1498, devenant roi de France sous le nom de Louis XII, le petit fils de Louis d'Orléans fait passer Coucy dans le domaine de la Couronne, ce qui permit à huit rois de France d'hériter du titre de Sire de Coucy à leur avènement, faisant ainsi mentir la célèbre devise.

Vers 1540, nouvelle période de construction, François 1er y fait construire un logis Renaissance au-dessus de l'entrée et Henri II renforce les fortifications de la porte de Laon pour les adapter à l'artillerie.

C'est de cette époque que date la plus ancienne représentation graphique du château, on la doit à Jacques Androuet Du Cerceau, architecte qui réalisa vers 1576 un inventaire des demeures royales d'Ile de France intitulé "Les plus excellens bastiments de France".

Henri IV y réside probablement, mais c'est dans un hôtel particulier de la ville que sa maîtresse Gabrielle d'Estrées donne naissance à César, duc de Vendôme.

En 1652 pendant les troubles de la Fronde, le gouverneur du Duc d'Orléans refusa de remettre le château aux troupes royales. La place s'étant rendue après trois mois de siège, Mazarin décida le démantèlement de cette forteresse, devenue trop dangereuse pour le pouvoir royal. L'ingénieur Métezeau fit détruire les portes, la chemise ainsi que les voûtes des tours et du donjon, rendant désormais le château militairement inutilisable.

Abandonné, pillé par la population, transformé en prison à la Révolution puis en carrière de pierres jusqu'en 1829 où Louis-Philippe l'achète pour 6000 Francs et le sauve ainsi de la destruction totale.

Jusqu'en 1914 plusieurs architectes intervinrent pour sauvegarder les ruines. En 1856 le château devient définitivement propriété de l'Etat et Viollet-le-Duc fait consolider le donjon, ébranlé par un tremblement de terre.

Bien qu' il n'y eût aucun projet de reconstruction comme à la cité de Carcassonne ou au château de Pierrefonds, les ruines de Coucy et surtout son donjon deviennent à la fin du XIXe un haut lieu touristique, à seulement 2h30 de Paris par chemin-de-fer.

Survient alors la première guerre mondiale.

La région est occupée dès septembre 1914 par l'armée allemande, Coucy se trouvant à 12 km du front, devient siège de l'état-major et le château un lieu de visite pour hauts dignitaires allemands.
Le Kaiser Guillaume II y vient même deux fois!
Hélas, en mars 1917, lors de son repli stratégique destiné à gêner l'offensive française du chemin-des-dames, l'armée allemande dynamite le donjon et les 4 tours d'angle à l'aide de 28 tonnes d'explosifs. Destruction d'observatoires militaires ou mutilation barbare, nul ne chercha à savoir.

Cette destruction marqua tellement l'opinion publique, que les pouvoirs politiques décidèrent dès le mois d'avril 1917 de conserver les ruines "comme témoignage d'une barbarie".

A partir de 1923 la ville fut reconstruite et les dommages de guerre servirent pour déblayer les tours et consolider les murs, mais les débris du donjon furent laissés sur place.


source : http://pagesperso-orange.fr/chateau.coucy/indexfr.htm
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