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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 07:34
Jusqu'à cette époque les attributs importants étaient la construction d'un tour adjointe à des remparts  le tout sur une motte ou une hauteur. C'est Philippe Auguste qui a  mis à profit  les progrès des maîtres batisseurs pourundefined introduire une régularité dans la construction des enceintes. Sa norme de  chateaux est une enceinte rectangulaire, régulièrement flanqué de tour. Son modèle s'étendit dès le début de XIIIe siècle à l'Angleterre, puis à L'Italie et L'Espagne et même  jusqu'e n Pologne.

maquette3.jpgLa forme de l'enceinte s'adapte à chaque site. Le plus simple est le carré comme aux Louvres. 


Le château Philippéen  traduit les progrès géométriques de l'époque né d'inspiration antique, mais aussi orientale, suite aux croisades. Les symétries manisfestent une volonté d'un monde ordonné, structuré avec deslouvre17.jpg seigneurs habitant dans des places fortes et protégeant le peuple.
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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 07:24
La Tapisserie de Bayeux à travers une réalisation soignée et bien pensée est un témoignage exceptionnel pour la connaissance de notre histoire.

L'histoire contée par la Tapisserie de Bayeux se développe sous forme de tableaux accompagnés de brefs commentaires latins. Ces tableaux sont séparés par des éléments architecturaux ou des arbres qui s'intègrent parfaitement à l'unité stylistique de l'oeuvre.
Le thème historique occupe le centre de la toile sur 33 à 34 cm. Il est encadré de deux bordures historiées, chacune mesurant de 7 à 8 cm de hauteur.
Ces dernières sont curieusement brodées, à la manière des bestiaires des chapiteaux romans, d'animaux (coqs, paons, béliers, cerfs, ours, poissons, lions, chameaux...), de monstres mythologiques (centaures, dragons, oiseaux fabuleux...). On y trouve également des personnages isolés, des scènes de la vie quotidienne et des représentations de fables moralisatrices d'Esope et de Phèdre (le corbeau et le renard, le loup et l'agneau, la lice et ses petits, la grue et le loup, le lion et ses sujets…).
 
Une bande de toile à laquelle la Tapisserie est suspendue porte 58 numéros permettant d’identifier les scènes du récit. Elles sont présentées chronologiquement et couvrent une période de trois ans, entre 1064 et 1066, qui peut être divisée en trois phases principales mais d'importance inégale dans leur représentation :
le voyage d'Harold en Normandie en 1064 - 1065 (scènes 1 à 23)
la mort du roi Edouard le 5 janvier 1066 et la préparation de l'intervention normande au cours du printemps de l'été 1066 (scènes 24 à 38)800px-Tapisserie_cavaliers.JPG
et enfin le débarquement en Angleterre le 28 septembre 1066 suivi de la bataille d'Hastings le 14 octobre 1066 (scènes 39 à 58).
Une richesse iconographique impressionnante
La Tapisserie met en scène plus de six cents personnages, deux cents chevaux, une cinquantaine de chiens, un demi millier d'autres animaux, plusieurs dizaines d'arbres, une trentaine d'édifices et une quarantaine de navires.
 
Au delà du récit historique, on découvre à travers elle en détail les aspects de la vie au XIe siècle.
On distingue ainsi les adversaires en présence. A l'image d'Harold, les Anglais portent des moustaches. En opposition, les Normands et leurs alliés ont l'arrière du crâne rasé.
La Tapisserie est avant tout centrée sur le monde de la cour. Elle présente la plupart des éléments symboliques du pouvoir (vêtements, accessoires, attitudes...). Ils 325px-Bayeux_Tapestry_WillelmDux.jpgpermettent ainsi de reconnaître et mettre en valeur les principaux protagonistes.
Dans leurs palais, comtes, duc et rois portent leurs vêtements d'apparat. Ils trônent en majesté sur des sièges richement décorés et pourvus de coussins. Ils dînent à table, usant de couteaux, de bols, de coupes, de pichets, de plats et de cornes à boire. En temps de paix, ils chevauchent sans armement, faucon au poing, accompagnés de leur meute de chiens de chasse.
Le monde militaire tient également une place importante. Il est minutieusement décrit au travers de l'armement personnel (haches et masses d'arme, lances, épées, arcs, boucliers, casques, cottes de mailles, étendards...), l'équipement des montures, les navires avec leurs armements et leur mode de navigation mais aussi la stratégie et la tactique des combats.
Bien que moins nombreuses, les scènes religieuses sont riches d'enseignements. On y présente le mobilier sacré, les coiffures, les vêtements sacerdotaux. On y voit également le rôle des dignitaires ecclésiastiques dans l'organisation des cérémonies, qu'elles soient funéraire ou sacramentaire.
En arrière plan, on distingue de plus les divers aspects de la vie quotidienne : les laboureurs, les charpentiers ou les terrassiers au travail avec leur outillage. Les cuisiniers sont aussi représentés avec leur équipement complet, préparant des mets rôtis ou bouillis à base de porc, de boeuf, de mouton, de volaille, de poisson, le tout arrosé de vin.


Source de cet articile et du précédent : www.tapisserie-bayeux.fr/
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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 07:21
La Tapisserie de Bayeux célèbre la victoire d’Hastings du 14 octobre 1066, remportée par Guillaume, duc de Normandie, sur les Anglais.

La Tapisserie, qui est indissolublement liée à la ville dont elle porte le nom, aurait été confectionnée dans le sud de l'Angleterre, vraisemblablement à Cantorbéry, vers 1070. Les mystères entourant sa création ont suscité, et suscitent toujours, de nombreux débats.

En dépit de son nom, la Tapisserie longue d’environ 68,30 mètres et large de quelque 50 centimètres, est en réalité une broderie. Broderie d’images et d’inscriptions, elle est constituée de neufs panneaux en lin reliés les uns aux autres par de fines coutures.tapbayeux1.jpg

Les tentures narratives, qui comme la Tapisserie de Bayeux étaient occasionnellement visibles de tous les fidèles, n'étaient pas seulement destinées à décorer les églises.
Elles narraient une histoire aux nombreux analphabètes de l'époque. Récit narratif proche du vitrail, ce dernier porté par l'image est autant poème épique qu'oeuvre moralisatrice
La Tapisserie a elle aussi sa morale : l'homme qui trahit un serment sacré a commis un péché, et pour ce péché il n'est qu'une issue possible : la mort !

Contrairement à la croyance populaire, ce ne serait pas la reine Mathilde accompagnée de ses dames de compagnie qui la confectionna.
Pour une majorité d’historiens, Odon, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume le Conquérant, a commandé cette broderie pour orner la nef de la nouvelle cathédrale Notre-Dame de Bayeux dédicacée le 14 juillet 1077.

 La plupart des chercheurs s’entendent sur l’origine anglaise; toutefois, leurs avis divergent sur le lieu de fabrication. Pour certains, la Tapisserie aurait été brodée à l’abbaye Saint-Augustin de Cantorbéry, pour d’autres à Winchester ou encore Wilton.
L'historien allemand Wolfgang Grape défend l’hypothèse normande. Selon lui, la Tapisserie a été confectionnée en Normandie et plus particulièrement à Bayeux.
Une hypothèse récente émane de l'historien américain George Beech. Selon lui, plusieurs indices permettraient de démontrer que la Tapisserie de Bayeux aurait été conçue à l'abbaye française de Saint-Florent de Saumur.

La Tapisserie apparaît comme l’illustration de la version normande des événements et donc comme une œuvre de propagande pro normande ayant pour but la justification de la conquête de l’Angleterre en 1066. Toutefois, quelques rares chercheurs laissent entrevoir la possibilité que ce soit également une œuvre pro anglaise, subtilement déguisée.
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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 07:01
Notre chevalier Haut Moyen-Âge annonce fièrement dans Séraphin habité dans un chateau en bois. C'est au IX siècle que le château est devenu symbole du pouvoir. Un pouvoir qui a été donné par un seigneur à son vassal. Tapisserie_Bayeux444.jpg L'édifice est construit sur une colline naturelle, sur des défilés, sur les mottes montées par les hommes.

Le fait d'ériger une colline montre une nouvelle organisation sociale, un nouveau centre du pouvoir. La motte est un symbole. Elle est visible de loin. Elle montre la capacité du seigneur local à lever des bans et donc à faire travailler ses sujets. 


En image, le siège de Dinan, Tapisserie de Bayeux.


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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 07:07
Louis XIII et Anne d’Autriche
1623-1634 : Construction d’un premier château : le Pavillon de chasseGrandes-dates-1.jpg


Dans Séraphin, de nombreux  robots évoquent le château de Versailles.  passons plusieurs jours a évoque ce magnifique lieu, qui nous a conduit à être vice-champion de France en 2004 aux Sables d'Olonne.
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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 06:47
Le haubert est différent de l'haubergeon. Les deux couvrent le corps  mais le premier protège une plus grande122PDAM143.jpg partie du corps.  Les manches descendent jusqu'aux poignets et la robe jusqu'aux genoux. Le haubert peut peser de 11 à 15 kg et comprend près de 25000 anneaux. Le haubergeon  pèse un peu moins de 10 kg.

Il est possible de l'acheter chez armaé,

Celle que porte le chevalier haut moyen âge vient de Chine, mondialisation quand tu nous tiens...
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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 07:05
L'article de première nécessité pour les hommes était le costume. Chaque homme avait un justaucorps, des culottes courtes, une longue veste, et parfois un jabot blanc.
Les vestes, généralement de brocart, étaient très ajustées en haut, et en bas, elles s'évasaient du corps, laissant180px-Dr-kt-_Herrdr-kt-_Nordisk_familjebok.png une place pour l'épée pour descendre jusqu'au genou. Les manches sont ajustées et ornées de galons.
La chemise se porte avec un gilet aussi long que la veste à boutonnage serré et avec des poches basses. La chemise se porte parfois avec un jabot blanc. Les hommes mettaient, sous les culottes serrées juste en haut des genoux, des bas de soie. Les chaussures plates et noires avec une boucle finissaient la tenue. Toutes les classes sociales ont mis ces costumes pendant le siècle entier sans beaucoup de changements.
La coiffure consiste en des rouleaux de cheveux couvrant les oreilles aussi appelés ailes de pigeon ; cette coiffure élaborée entraïne souvent le port de perruque l'imitant.
Entre les classes économiques et sociales, le style des vêtements ne différait pas vraiment ; mais c’était par les tissus qu'elles étaient facilement distinguées.
Les classes supérieures utilisaient les soies, les brocarts et le velours pour les costumes et les robes, pendant que la classe ouvrière utilisait la laine et le coton, qui étaient moins chers. Les vestes de la noblesse avaient les embellissements, des broderies et des douzaines de boutons qui étaient considérés comme des bijoux 4. Les hommes des classes supérieures mettaient aussi des postiches blancs poudrés avec des boucles de cheveux près du visage et une queue. La classe ouvrière portait les vestes très peu ornées et les cheveux longs en queue de cheval nouée sur la nuque.


Source Wikipédia.
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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 07:35
Séraphin, la pièce aurait-elle été jouée au Moyen-Âge. Peut-être pas. Le théâtre avait disparu au début du  Moyen-Âge. C'était une activité païenne. Il  est  revenu dans les couvents au XII siècle en particulier à Arras.  Le Sud de la France , en langue d'Oc était lui aussi le lieu du renouveau du théâtre.


La suite est issue de Gallica : Le théâtre est celui des genres littéraires qui apparaît le plus tardivement dans la littérature française. Il n'y a pas de continuité depuis le théâtre latin classique, et l'histoire du théâtre au Moyen Âge s'avère très difficile à établir pour deux raisons :

Comment, d'une part, distinguer les oeuvres à proprement parler théâtrales à une époque où la plupart des oeuvres littéraires (chansons de geste, poésie, vie de saints, etc.) faisaient l'objet d'une &quotperformance" orale en ce qu'elles étaient récitées, psalmodiées, chantées, ou mimées.AristoTradeta.jpg

D'autre part, les textes des oeuvres destinées uniquement au spectacle, n'ont été conservés que très exceptionnellement, lorsqu'ils étaient écrits par un auteur connu ou en raison de circonstances particulières.

En dépit du très petit nombre de textes conservés, la performance théâtrale occupait sans doute une place importante dans la vie sociale. La représentation est un événement unique, à l'occasion d'une fête, et l'ensemble de la communauté urbaine y participe. Elle n'a d'ailleurs pas de lieu spécifique, mais s'intègre dans la ville, d'abord dans l'enceinte des abbayes, sur les porches de églises, puis dans un espace plus urbain : rues, carrefours, places.
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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 07:20
Les imposantes robes à paniers couvertes de pierreries et de falbalas, les souliers brodés avec diamants, les coiffures monumentales sont essentiellement portés à la cour pour les fêtes, au bal ou au théâtre.

mode.jpgmode2.jpgDans la vie ordinaire, sous l'influence des idées de Jean-Jacques Rousseau prônant la simplicité des moeurs et un retour à la nature, la mode tend vers plus de sobriété. On adopte des robes plus simples telles que la « polonaise » appelée aussi « robe à la reine » dont les pans arrière peuvent se lever ou s'abaisser grâce à des cordons.
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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 00:00
Notre D'Artagnan fait vibrer bien des coeurs. Il est aclamé lors de son premier duel.  Pourtant son habit est simple comme au XVII ?

L'esprit de la mode chez les hommes est la même que chez les femmes, l'élégance et le confort sont les mots d'ordre.DPP_0143.jpg

Le pourpoint s'allège petit à petit, se découpe, descend en pointe vers la ceinture et tailladé de fentes dites " chiquetades".

Le collet est droit, agrémenté d'un col, " la rotonde " ou de " fraises à confusion " à fronces inégales.

Costumes-en-1635.gif






La cape qui commence à être nommée" manteau " est portée sur une casaque appelée selon sa longueur, longue ou courte, " calabre " ou " roupille ". En hiver, les grands capuchons font leurs apparitions, appelés " cabans", " royales", " hongrelines " ou " houppelandes".

Ils chaussent de hautes bottes ou des souliers " à cric " ou à " pont-levis", les bas doivent être assorties et de couleur rouge. En hiver, ils n'hésitent pas à mettre plusieurs paires de bas de soie les unes sur les autres.

Les cheveux se portent long et frisés et bientôt les perruques feront leur apparition.
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