5 août 2008
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Suite de notre deuxième hypothèse
On note des duels entre les jeunes clers du Languedoc qui manient l'épée en particulier à deux mains lors de duels, de
rixe ou de véritables batailles rangées entre "Pays" (Bourgogne contre Provence
notamment). Les autorités ont le plus grand mal à interdire le port d'armes pendant les cours. La violence surgit toujours après des provocations remettant en cause l'honneur des uns ou des autres.
La logique qui précède les affrontements présente des analogies fortes avec les duels entre gentilhommes, il s'agit en effet de mettre entre parenthèse la justice de la ville (comme les
aristocrates remettent en cause la justice du roi) et re revendiquer pour le groupe le droit de faire sa propre justice. Cependant, et la différence est de taille, les étudiants ne
tuent que rarement leurs adversaires.
La fréquence du port d'arme dans une large frange de la population, et la violence particulière qui en résulté, est donc attestée. Elle est devenue un fait de société, en ces temps de troubles politiques (la Ligue), de guerres de religions et de crises économiques graves.
On note des duels entre les jeunes clers du Languedoc qui manient l'épée en particulier à deux mains lors de duels, de

La fréquence du port d'arme dans une large frange de la population, et la violence particulière qui en résulté, est donc attestée. Elle est devenue un fait de société, en ces temps de troubles politiques (la Ligue), de guerres de religions et de crises économiques graves.