22 juillet 2008
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En avril 1507, toujours sous le règne de Louis XII, il força le passage des Apennins devant Gênes et prit la ville,
qui
venait de se soulever. Cette victoire fut l'occasion d'un éblouissant défilé de
troupes françaises en présence du Roi, le 20 avril 1508. Une rutilante miniature de Jean Bourdichon a immortalisé cet instant.
Début mai 1509, Bayard et ses troupes prirent Treviglio, au sud de Bergame, entre Milan et Brescia. Le 14 mai 1509, Bayard s'illustra encore, à Agnadel cette fois (au sud de Bergame, près de Crémone), victoire qui ouvrait à Louis XII les portes de Venise. Une victoire acquise dans un bain de sang : 14 600 morts, qu'une Chapelle des Morts ainsi qu'une stèle commémorative rappellent encore aujourd'hui. Le Roi venait précisément d'octroyer à Bayard les fonctions de capitaine, grade habituellement réservé aux puissants nobles du royaume. Généralement, les troupes étaient commandées par le lieutenant. Le capitaine, un notable, étant rarement présent sur le champ de bataille.
De août à septembre de la même année eut lieu le siège de Padoue. Bayard était alors en garnison à Vérone. Il attaqua quatre garnisons vénitiennes qui protégeaient la porte de Vicence. Il tenta en 1510 d'enlever le pape Jules II, qui s'était retourné contre les français, ses anciens alliés.
En 1512, après avoir pris Bologne, il assiégea Brescia en février. Le 19, il y fut gravement blessé d'un coup de pique dans le haut de la jambe2. Recueilli par un gentilhomme, il lui sauva sa demeure du pillage et sa femme du déshonneur.
Vite remis, il s'illustra à nouveau, à Ravenne cette fois, lors du délicat retrait des troupes françaises. Son compagnon d'arme, Gaston de Foix, mourra l'arme à la main, ce soir du 11 avril 1512, à seulement 23 ans.

Début mai 1509, Bayard et ses troupes prirent Treviglio, au sud de Bergame, entre Milan et Brescia. Le 14 mai 1509, Bayard s'illustra encore, à Agnadel cette fois (au sud de Bergame, près de Crémone), victoire qui ouvrait à Louis XII les portes de Venise. Une victoire acquise dans un bain de sang : 14 600 morts, qu'une Chapelle des Morts ainsi qu'une stèle commémorative rappellent encore aujourd'hui. Le Roi venait précisément d'octroyer à Bayard les fonctions de capitaine, grade habituellement réservé aux puissants nobles du royaume. Généralement, les troupes étaient commandées par le lieutenant. Le capitaine, un notable, étant rarement présent sur le champ de bataille.
De août à septembre de la même année eut lieu le siège de Padoue. Bayard était alors en garnison à Vérone. Il attaqua quatre garnisons vénitiennes qui protégeaient la porte de Vicence. Il tenta en 1510 d'enlever le pape Jules II, qui s'était retourné contre les français, ses anciens alliés.
En 1512, après avoir pris Bologne, il assiégea Brescia en février. Le 19, il y fut gravement blessé d'un coup de pique dans le haut de la jambe2. Recueilli par un gentilhomme, il lui sauva sa demeure du pillage et sa femme du déshonneur.
Vite remis, il s'illustra à nouveau, à Ravenne cette fois, lors du délicat retrait des troupes françaises. Son compagnon d'arme, Gaston de Foix, mourra l'arme à la main, ce soir du 11 avril 1512, à seulement 23 ans.