29 juillet 2008
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L'admiration que suscita le Chevalier Bayard à la fois de son vivant et longtemps après sa mort peut être
rapprochée de celle
qu'inspirent les épopées de Jeanne d'Arc ou Du Guesclin. Bayard incarne le type du chef subalterne, qui n'a connu ni fonctions de marque, ni commandement en chef (bien que François Ier eût promis
qu'il méritait « les plus hautes charges »), mais dont la renommée historique dépasse pourtant de beaucoup celle de bien des personnages dont le rôle ou les charges furent en théorie plus
importants. L'image classique attachée à Bayard est celle du parfait chevalier, qui sait non seulement combattre avec talent, mais aussi défendre les opprimés, et s'opposer au pillage des villes
vaincues. En ce sens, il est quelque peu l'héritier d'une conception médiévale de l'honneur. Cet esprit chevaleresque lui a permis d'être pleuré à sa mort par ses ennemis.
Afin de préserver et d'honorer la mémoire du chevalier, les villes de Pontcharra (lieu de sa naissance) et de Rovasenda (lieu de sa mort) sont jumelées.

Afin de préserver et d'honorer la mémoire du chevalier, les villes de Pontcharra (lieu de sa naissance) et de Rovasenda (lieu de sa mort) sont jumelées.