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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 06:10
Et la suite de sa vie :

Lors de ses interrogatoires, il est soumis au supplice des brodequins (instrument en bois qui servait à serrer les jambes d'un condamné jusqu'à les broyer) mais nie avoir été à la solde de quiconque ou avoir quelque complice. Le 27 mai, il est amené sur la Place de Grève devant une foule hurlante, son bras gauche — celui qui a frappé le roi — est brûlé au soufre enflammé. Ravaillac est tenaillé à la poitrine, aux bras et aux jambes. Du plomb fondu, de l’huile bouillante sont versés sur ses plaies, puis il est écartelé par quatre chevaux.
Ses parents furent forcés à l'exil et un édit fut promulgué interdisant à toute personne du royaume de se nommer Ravaillac.
Cet acte a déclenché une énorme polémique : on a accusé les jésuites d'avoir poussé Ravaillac au régicide. On pense aussi qu'il aurait plus ou moins été inspiré par une conspiration à laquelle auraient participé Marie de Médicis, épouse du roi, Henriette d'Entragues, marquise de Verneuil (son ancienne maîtresse) et le duc d'Epernon ; ils auraient agi pour le compte de l'Espagne. Mais Ravaillac a clamé avoir agi seul.

En janvier 1611, Madame Jacqueline d'Escoman, qui avait connu Ravaillac, va dénoncer le duc d'Epernon comme le responsable de la mort de Henri IV. Elle sera pour cela jetée en prison pour le reste de ses jours.
Dans son livre L'Étrange Mort de Henri IV (1964), Philippe Erlanger prétend qu'à son arrivée à Paris, Ravaillac fut logé chez Charlotte du Tillet, la maîtresse du duc d'Epernon. Pour Philippe Erlanger, l'assassinat a été téléguidé par le duc d'Epernon, Henriette d'Entragues et Charlotte du Tillet.
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