22 avril 2008
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Le coup tiré, l'artilleur lavait sa pièce à l'eau vinaigrée au moyen d'un écouvillon en peau de mouton bien fournie en laine. Le rythme de tir était de huit à dix coups par heure.
En place de la lanterne, on utilisait parfois des charges toutes prêtes en grosse toile appelées gargousses. Une fois introduites dans le canon, on les crevait avec un dégorgeoir.
Gustave Adolphe, une des plus grandes figures militaires du XVIIe siècle, apporta d'importantes innovations à la tactique conventionnelle. Il composa de mousquetaires les deux tiers de son infanterie et augmenta leur efficacité en les dotant de cartouches. La cavalerie fut dotée d'armes à feu. Son artillerie lourde occupait le front de son armée en bataille, tandis que l'artillerie légère se tenait en réserve, prête à intervenir au point menacé.
Cette méthode fut adoptée par les autres pays, qui préludaient toujours à leurs batailles par un long tir d'artillerie ou plus exactement un duel d'artillerie.

En place de la lanterne, on utilisait parfois des charges toutes prêtes en grosse toile appelées gargousses. Une fois introduites dans le canon, on les crevait avec un dégorgeoir.
Gustave Adolphe, une des plus grandes figures militaires du XVIIe siècle, apporta d'importantes innovations à la tactique conventionnelle. Il composa de mousquetaires les deux tiers de son infanterie et augmenta leur efficacité en les dotant de cartouches. La cavalerie fut dotée d'armes à feu. Son artillerie lourde occupait le front de son armée en bataille, tandis que l'artillerie légère se tenait en réserve, prête à intervenir au point menacé.
Cette méthode fut adoptée par les autres pays, qui préludaient toujours à leurs batailles par un long tir d'artillerie ou plus exactement un duel d'artillerie.