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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 14:00
nous fêterons l'année vendredi 13 juin à partir de 19h00à la salle d'armes.

Venez nombreux, avec de quoi manger pour que nous finissions par un repas tous ensemble...




Ps : d'après Monique, la répétition n'est pas indispensable.
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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 00:38
L'escrime du XVIe siècle montre une grande diversité des armes utilisées. Dans le monde de Garguantua et de Pantagruel, des armes sont évoquées : "l'espée à deux mains", "l'épée bastarde", "l'épée lansquenette", l'épée espagnole". Cette dernière semble être une nouveauté à cette époque.

Au XVIe, les Espagnols conçoivent la rapière, épée longue et fine destinée à frapper d’estoc.
Les Italiens développent l’art de se servir de la rapière à deux tranchants et font école en France. La rapière a alors pour garde une coquille percée de trous conçus pour engager la lame adverse afin de la briser.
C’est en Espagne, au début du XVe siècle, que l’escrime moderne prit son essor mais ce sont les italiens qui, les premiers, mirent de l’ordre dans les principes de l’escrime. Avec notamment Antonio Manicolino qui, en 1531, publie un ouvrage qui répertorie trois positions de la main en garde, ou Ridolfo Capo Ferro di Cagli, de Sienne, qui détermine en 1610 six gardes.

L’école française d’escrime naît officiellement en 1567, année ou Charles IX autorise la création de l’Académie des maîtres d’armes.
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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 06:22
Les artistocrates français décident pour suivre la mode de voyager en Italie. Il y découvre un art de l'escrime plus fin. Les armes elle-même bénéficient des dernières évolutions technologiques de cette première moitié du XVIe siècle. Les nouveaux aciers permettent de changer la forme des rapières. Cela change les techniques de défensives des combattans.

C'est au XIV eme siècle que les fours de fusion s'agrandissent, la ventilation devient plus puissante ce qui permet de fabriquer une fonte brute qui est ensuite convertie en acier. Ce nouveau procédé est la méthode indirecte.

Le premier haut-fourneau est construit à Namur en 1340. Entre 1400 et 1500, l'acier se généralise.

Ps : Frédéric a gagné au fleuret hier, juste devant Didier...
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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 07:29
Le 8 juin 2008

Bonsoir,


Je tiens à remercier Nicolas et Christine qui sont venus participer à une démonstration d'escrime de spectacle à Trappes pour la ligue d'escrime de Versailles. Il y avait une troupe représentant chacun des départements 78, 91, 92 et 95. Nous avons présenté devant environ 200 à 300 gamins et parents un Salut aux Armes (mouvement d'ensemble) et le combat Porthos / Aramis des 3 Mous. Les gens ont apprécié et, en comparant avec d'autres troupes, nous pouvons être fiers de ce que nous avons présenté. Malheureusement il n'y a pas de photos. Merci encore à Christine et Nicolas, Bonne soirée à toutes et tous,
Le Président (pas le Camembert, l'autre ! ! !)

Didier

En image le duel de Didier et Nicolas à Sannois (déc 07)

Et vous êtes de plus en plus nombreux. Nous venons de passer le niveau 50...
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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 06:39
Le nouvel art de tuer s'apprend donc dans les villes d'Italie. Il correspond à l'apparition de la recherche du raffinement qui marque le pays à cette époque. La force brutale est abandonnée pour plsu de finesse, plus d'adresse et d'élégance. La période va même révisiter les méthodes romaines comme ce fût le cas du duel de Jarnac.

Guy Chabot de Saint-Gelais, deuxième baron de Jarnac, s’était marié en mars 1540 à Louise de Pisseleu, sœur de la duchesse d’Étampes, maîtresse de Francois Ier. Le dauphin, le futur Henri II, avait fait courir le bruit, à l’instigation sans doute de sa maîtresse Diane de Poitiers, que Chabot devait à sa belle-mère, Magdelaine de Puyguyon, seconde épouse de son père, le baron Charles Chabot, des faveurs de toutes sortes.
La duchesse d’Étampes, outragée, demanda à son royal amant justice de ces bruits calomnieux, et Francois Ier ne put qu’accéder à sa demande. Le coupable, le dauphin, craignait la colère de son père, et ce fut La Châtaigneraie, ami du dauphin et redoutable bretteur, qui se dévoua pour dire que c’était lui l’auteur de ces bruits, et qu’il n’avait d’ailleurs fait que répéter ce que Guy Chabot lui avait dit.
Chabot ne put, à son tour, que demander au roi la permission de venger son honneur, mais Francois Ier la refusa toute sa vie, bien conscient qu’il ne s’agissait là que de « querelles de femmes jalouses ».
En 1547, à l’avènement de Henri II, Chabot renouvela sa demande, qui fut alors accueillie favorablement. Mais la réputation de La Châtaigneraie en tant qu’escrimeur était telle que Chabot prit dans l’intervalle des leçons avec un spadassin italien qui lui enseigna un coup de revers inconnu jusque-là (Jarnac n’est donc pas l’inventeur du coup qui porte son nom). Ce maître d’escrime avait également prévu d’exploiter une faiblesse de La Châtaigneraie : une vieille blessure reçue au genou, en choisissant une arme lourde, l’épée à deux mains, afin de le fatiguer, et de le ralentir dans ses déplacements.
Le duel eut lieu le 10 juillet 1547. Le début de la rencontre fut en faveur de La Châtaigneraie, grand favori, jusqu’au moment où Chabot put placer ce coup de revers, qui fendit le jarret de son adversaire. Le coup était régulier, et, à la surprise générale, Chabot fut déclaré vainqueur.
On dit que La Châtaigneraie, s’attendant à remporter facilement le duel, avait prévu de donner un superbe repas le jour même du duel. En tout cas, il fut tellement humilié de cette défaite qu’il arracha le soir venu les pansements de sa blessure, et il mourut dans la nuit.
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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 06:53
Afin de commencer à penser à nos 40 ans (celui de la section escrime de l'A.C.S.C), voici une nouvelle série d'articles sur l'histoire de l'escrime.

En général, on considère le début de l'escrime comme nous la pratiquons actuellement qu'à partir de l'utilisation de la rapière que l'on peut dâter après 1530. Mais cette analyse est remise en cause actuellement. en effet l'escrime médiévale semble déjà très élaborée en particulier concernant les parades.

Les épées à la renaissance sont en partie des armes que l'on utilisait après les piques, mais elles nécessitaient adresses et exercices.  Les premiers maîtes en particulier des traités germaniques montrent l'enseignement de bottes.

Toutefois entre 1530 et 1550 provient d'Italie de nouvelles manières de se battre. Les lâmes effilées  deviennent à la mode. Celles-ci sont utilisables sans bouclier et sans armure en particulier grace à leur garde protégeant la main. Ces épées de robe comme les nomment les espagnols (espada ropiera) s'accompagnent d'un développement des duels civils.

En photo l'espadon arme de la renaissance, demandant art de l'escrime pour la pratiquer.
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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 00:01
Allez un nouveau jeu, les gagnants du jeu Séraphin seront déterminés à la fin juin. Julie est bien partie mais il reste quelques points à glaner.

Nouveau jeu donc sur l'histoire de l'escrime.

Première question : en quelle année le fleuret électrique est-il apparu aux championnats du Monde ?

Cela permettra de préparer la compétition du club de lundi soir au fleuret.
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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 14:10
Ce n'est pas le blog qui vous le dit. Continuez à le lire, toujours plus nombreux.

Cette expression que l'on trouve aussi dans "aller au diable Vauvert", veut dire aller très loin, dans un endroit considéré comme peu agréable.

Au XVIe siècle, "faire le diable Vauvert" signifiait s'agiter comme un beau diable, sans allusion à un lieu particulier. Il y avait au Sud de Paris, près de l'actuel carrefour Denfer Rochereau, dans un lieu dit "le petit Gentilly", une abbaye de Chartreux, appelée abbaye de Vauvert, dont on pensait qu'elle avait été le théâtre de manifestations plus ou moins diaboliques. Selon certains les chartreux, eux-mêmes qui, pour persuader le pieu roi Louis XI de leur faire donation du domaine de Vauvert, aurait organisé toutes sortes d'apparition d'esprits et de revenants...

On parle également d'un château, bâti par le roi Robert le Pieux (996-1031) et portant aussi le nom de Vauvert (assez commun qui signifie "Val vert") qui aurait longtemps servi de repaire à une bande de brigands redoutables.

C'est deux lieux sont-ils, en fait le même ? Qui le sait ? Mais en tous cas, le diable Vauvert reste un endroit si éloigné qu'il est abstrait et qu'il n'est pas question d'y aller si ce n'est par l'imagination.

Source : Trésors des expressions françaises (ed Belin).

Sur ce plan de turgot, le petit gentilly

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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 07:25
Merci à ceux qui sont venus au centre aéré Y Gagarine à Sartrouville. Une petite pensée pour nos malades. Nous avons formé près de 110 mousquetaires.

A la fin, nous avons bu un pôt avec l'encadrement du centre, qui nous a remercié. Les enfants ont aimé et ont passé une bonne journée.

Je crois que chacun d'entre nous a apprécié ce moment.

Et PAscal PLET m'a dit avoir eu un super retour de nos spectateurs de Samedi.
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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 06:43
Dimanche, nous avons passé une bonne journée. Ce sont entre autres ces journées qui justifient que Du Rire Aux Lames existe.

Nous sommes alors des passeurs :
    - de l'Histoire au travers de nos anecdotes,
    - et surtout entre chaque personne avec ses différences.

Un grand merci à tous ceux qui ont pu être là. La fin sous la pluie fût épique. Si vous avez d'autres photos n'hésitez pas.
Celles-ci sont de Michel Giraudeau, toujours aussi sympa.

Et Didier Le Fournis a gagné la compétition à l'épée du Club et William SMETZ assure la relève en gagnant en junior.
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